Appel à candidature 2018

La Fondation Arthritis finance la recherche sur les Rhumatismes depuis plus de 25 ans. Pour s’assurer de la qualité des projets de recherche soutenus,la Fondation s’appuie sur un Conseil Scientifique composé de 12 membres associant des scientifiques de compétence internationale dans le domaine des Rhumatismes.

En 2018, la Fondation renouvelle la moitié de son Conseil Scientifique, soit 6 membres (2 chercheurs cliniciens et 4 chercheurs non-cliniciens). Nous vous invitons à candidater pour participer à ce travail passionnant au sein du réseau Arthritis. (Appel à candidature à télécharger).

Pour candidater nous vous invitons à vous rendre sur la page « Vos êtes chercheurs »  du site de la Fondation Arthritis et cliquer sur la rubrique « Le département scientifique ». Vous trouverez à la fin de cette page les informations nécessaire pour déposer votre candidature ainsi que le dossier à compléter et retourner votre par e.mail à departementscientifique@ fondation-arthritis.org.

Cliquer ici pour accéder aux informations nécessaires

Ce dossier sera à retourner avant le 30 avril 2018. Nous vous invitons également à diffuser cette information auprès des personnes potentiellement intéressées.

Attention – L’appel à candidatures s’adresse aux scientifiques et cliniciens (chercheurs cliniciens et chercheurs non cliniciens) de compétence internationale dans le domaine des Rhumatismes : polyarthrite rhumatoïde, arthrite juvénile idiopathique, maladie de Still, spondylarthropathies, lupus érythémateux disséminé, syndrome de Gougerot-Sjögren, maladie de Behçet, polychondrite atrophiante, sclérodermie, arthrose et toute maladie articulaire reposant sur des mécanismes comparables.

 

 

On «like» tous la Fondation

L’équipe de la Fondation Arthritis est très heureuse d’avoir dépassé cette année les 2000 « followers » sur sa page Facebook. Elle remercie cette communauté d’internautes engagés
qui la suit et la porte quotidiennement.

La Fondation Arthritis s’est donnée pour mission de casser les codes et dépoussiérer la vision des maladies articulaires par une communication dynamique, positive. Cette communication passe bien sûr par une présence sur les réseaux sociaux.
Indispensable aujourd’hui dans le paysage de communication digitale, Facebook est le réseau social N°1 dans plus de 119 pays, il était donc important pour la Fondation de l’utiliser comme vecteur d’informations.
La Fondation Arthritis a mis en place, cette année, des rendez-vous hebdomadaires sur sa page Facebook : « La Question du vendredi » ou encore « Le Chiffre de la semaine ». Ces rendez-vous permettent de faire découvrir à sa communauté d’abonnés, l’univers de la Fondation, ces projets et actions menées, de manière ludique.

Retour sur les tops de cette année 2017

Top des publications les plus « aimées »

Vous êtes nombreux à avoir aimé la citation de notre nouveau parrain depuis 2017, le champion de football N’Golo Kanté. Avec une cinquantaine de « Like » cette publication a été vue par plus de 2 267 personnes !

photo publication ngolo FB

Top des publications les plus « commentées »

A la question sur notre Partenaire Swarovski vous avez été plus d’une dizaine à vouloir tester vos connaissances sur cette question :

photo swaro fb commentaires

Top des publications les plus « partagées »

En partageant 14 fois cette publication vous avez permis de la rendre visible et de sensibiliser un maximum de personnes sur ce chiffre alarmant !
Voici la publication la plus partagée cette année :

photo chiffre FB - partage

 

Rejoignez la page Facebook de la Fondation : Arthritis Fondation Courtin.

Les avancées du projet MIRIAD

Pour explorer ce lien, l’équipe du Pr. Maxime Bréban, de l’Hôpital Ambroise-Paré, en collaboration avec une équipe de l’INRA, a séquencé des fragments d’ADN bactériens retrouvés dans les échantillons de selles de patients atteints de SpA en comparaison d’échantillons provenant de sujets sains. Le chercheur souligne que «le premier résultat important de notre étude est d’avoir constaté une raréfaction de la diversité microbienne ; ce qui pourrait faire le lit de beaucoup de pathologies. Le déséquilibre de la flore intestinale (dysbiose) est en particulier caractérisé par la présence importante de la bactérie Ruminococcus gnavus. L’activité de la SpA est également corrélée avec la proportion de Ruminococcus gnavus retrouvée dans les selles.»

Ruminococcus gnavus est une bactérie commensale habituelle de l’intestin. Cette bactérie clive et dégrade le mucus intestinal qui protège l’épithélium intestinal de l’action des bactéries. En cas de surabondance de cette bactérie, la dégradation trop importante du mucus pourrait engendrer une inflammation au niveau de l’épithélium intestinal. Quel lien alors avec les maladies articulaires telles les SpA ? Les chercheurs émettent deux hypothèses : une première possibilité serait que la production de médiateurs de l’inflammation au niveau de l’intestin agisse via la circulation sanguine sur la zone d’attache des ligaments à l’os (l’enthèse), touchée par l’inflammation dans les SpA. Des lymphocytes T spécifiques de l’enthèse pourraient réagir aux médiateurs et déclencher l’inflammation articulaire. La seconde hypothèse est que l’inflammation intestinale pourrait engendrer une plus grande perméabilité intestinale, qui favoriserait le passage de débris microbiens ensuite véhiculés jusqu’aux articulations.

Ces résultats importants s’inscrivent dans le cadre du projet MIRIAD ; projet soutenu par la Fondation Arthritis en collaboration avec Clarins sur une durée de 3 ans pour un budget total de 1,5 M€.

Pour en savoir plus

Breban M, et al. Ann Rheum Dis 2017;0:1–9. doi:10.1136/

Opinions et Craintes des rhumatismes inflammatoires chroniques

Le programme EPOC (Etude Patients Opinions et Craintes) a pour objectif d’initier une prise de conscience individuelle et collective sur l’importance d’aborder les opinions et craintes afin de mieux appréhender et surmonter la maladie. Une plateforme digitale dédiée au programme EPOC mettra à disposition des patients, de leur entourage et des médecins, généralistes ou rhumatologues l’ensemble des résultats de l’étude, une encyclopédie et des outils pédagogiques afin de répondre aux craintes et peurs des patients et améliorer leur dialogue avec le soignant sur ces sujets.

Les patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) comme la polyarthrite rhumatoïde ou la spondyloarthrite développent des systèmes de peurs et de croyances liés à leur maladie. Ces peurs et croyances concernent la cause de leur maladie, mais aussi son évolution (poussées, rémission), les traitements, et les craintes par rapport au pronostic. Les peurs et croyances des patients peuvent être « vraies » (comme le rôle de la génétique) ou « fausses » (comme certaines croyances sur les régimes alimentaires) (source Berenbaum et al, Journée Jacques Courtin, 2017). L’étude EPOC est un programme créé par la Fondation Arthritis et UCB avec un comité scientifique et les 4 grandes associations de patients (AFS, AFLAR, ANDAR, ACS). Elles ont pour objectif d’identifier les besoins et les attentes des patients sur leurs opinions et craintes dans les RIC et de mettre à disposition de tous, des outils utiles à leur parcours de santé.

Le programme scientifique

Le projet scientifique du programme EPOC s’est articulé autour de quatre phases. La première : une étude systématique de la littérature a permis de révéler que les craintes et opinions des patients atteints de la polyarthrite rhumatoïde et la spondyloarthrite axiale sont très peu explorées, moins d’une dizaine de publications scientifiques ont abordé sujet. En deuxième phase du programme, une étude qualitative sur 50 patients PR et SpA a été réalisée. Elle a permis d’identifier les principales peurs et croyances perçues par les patients. Sur la base de cette étude qualitative, des éléments linguistiques et cognitifs retenus, la troisième phase du programme EPOC a été lancée. Le comité scientifique a ainsi développé et validé deux questionnaires, l’un pour explorer spécifiquement les peurs et l’autre les croyances/opinions liées aux RIC. L’échelle FAIR (peurs) est un composé de 10 questions, l’échelle QUAD (croyances) de 21 questions. Ces questionnaires psychométriquement validés et faciles à utiliser pourraient être des outils utiles pour améliorer le dialogue patient-médecin dans les RIC et pourraient également être intéressants dans les études cliniques. La quatrième phase du programme EPOC a pour objectif l’analyse des résultats puis l’élaboration et mise à disposition des outils EPOC au profit des patients et des professionnels de santé.

Focus sur les outils du programme

Les résultats de l’étude

Les résultats de l’étude scientifique (Revue de la littérature et étude qualitative) ont été publiés dans des articles scientifiques internationaux de renom (source Gossec et al, 2014 ; Berenbaum et al, 2014). L’analyse statistique des résultats a été réalisée et une infographie élaborée pour permettre la large diffusion des résultats de l’étude auprès des patients, rhumatologues et professionnels de santé.

L’encyclopédie

L’étude EPOC qui a permis jusqu’à aujourd’hui d’identifier les peurs et croyances des patients atteints de spondylarthrite et de polyarthrite rhumatoïde a aussi pour mission d’apporter des réponses scientifiques aux patients, les aider à mieux connaître la maladie, à pouvoir discerner le « faux » du « vrai » parmi toutes ces peurs et croyances. Une synthèse bibliographique, ciblée sur chacune des peurs et croyances identifiées et contenant les preuves scientifiques les plus récentes et les plus solides, a donc été réalisée. Au total plus de 100 articles par thématique ont été étudiés. Afin de répondre aux peurs et croyances des patients, familles de patients, rhumatologues, professionnels de santé… trois niveaux de réponse par thématique ont été élaborés : une réponse illustrée et/ou résumée, une réponse plus détaillée incluant les références bibliographiques et enfin une synthèse bibliographique complète avec la possibilité d’avoir accès à l’ensemble des ressource bibliographiques disponibles sous format d’un tableau avec toutes les publications clé utilisées pour chaque thématique.

La plateforme digitale

Un site internet EPOC, lancé dans les semaines à venir, mettra à disposition du grand public tous les outils de l’étude. Cette plateforme de communication sera ainsi la source d’information par excellence pour aborder les sujets des peurs et croyances dans la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite, répondre aux questions des patients sur ces sujets et amorcer le dialogue patient-médecin dans le but d’influer sur l’évolution de la maladie et sur l’adhésion au traitement.

EPOC 2

Premier Prix Olivier Courtin !

Le Conseil d’Administration de la Fondation Arthritis a décidé d’attribuer le 1er  prix Olivier Courtin de la recherche à Isabelle Auger pour remercier la qualité de ses recherches et son implication dans la communication de ses récentes découvertes auprès des donateurs de la Fondation et du grand public.

Isabelle Auger, chercheur soutenue par la Fondation Arthritis depuis plus de 10 ans, étudie les autoanticorps anti citrulline produits chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.  Ses travaux ont récemment été publiés dans la prestigieuse revue scientifique « Proceedings of the National Academy of Sciences ».

Retrouvez prochainement sur le site de la Fondation notre rencontre avec Isabelle Auger où elle nous parle de sa découverte,  ses projets et des avancées majeures dans la recherche contre la polyarthrite rhumatoïde.

Retour de l’appel d’offres de juillet

Chaque année, le Conseil Scientifique de la Fondation Arthritis sélectionne les meilleurs projets afin de les faire financer par la Fondation.

Le Conseil Scientifique de la Fondation Arthritis a sélectionné 7 projets d’excellences pour l’année 2018.
Au travers de son Appel d’Offre annuel, la Fondation Arthritis soutien financièrement des projets de recherche sur l’ensemble des rhumatismes, et couvre des axes de recherche des aspects les plus fondamentaux (génétique, mécanismes physio-pathologiques) jusqu’à des recherches plus transversales (immunité et inflammation, os/cartilage).

Retrouvez l’ensemble des projets de recherche sélectionnés pour l’année 2018

 

En savoir plus sur les projets cliquer ici

Retour sur la 5ème édition de l’Arthritis Cup RCF La Boulie

Qu’est-ce que l’Arthritis Cup RCF La Boulie ?

Vous êtes une entreprise et amateurs de Golf, cette compétition est faite pour vous !
C’est dans le paradis des golfeurs, le prestigieux club de golf de La Boulie, que la Fondation Arthritis a organisé pour la 5eme fois consécutive sa grande compétition de golf au profit de la recherche médicale. L’Arthritis Cup RCF La Boulie est dédiée aux entreprises et sociétés désireuses d’allier performance, sport et détente dans une ambiance conviviale.

Au Programme de la journée

Cette année c’est plus de 90 amateurs de golf qui se sont retrouvés pour la compétition dont des célébrités comme Philippe Candelero, Arnaud Gidoin ou encore Dominique Bathenay …

La journée a débuté par un accueil autour d’un petit déjeuner avec remise de polos gracieusement offerts par nos partenaires.
Après le briefing les joueurs se sont lancés dans la compétition – Scramble à 4 pour la bonne cause, puisque l’intégralité des droits d’inscription a été reversée à la Fondation.

Les équipes ont pu se ressourcer autour d’un encas en milieu de parcours. De retour au club house, les joueurs se sont retrouvés autour d’un buffet de quoi reprendre des forces et d’assister à la remise des prix.

Tous ont été ravis de cette belle journée qui alliait sport, plaisir et action solidaire.

Retrouvez la vidéo de cette 5éme édition

Un grand merci à nos partenaires

L’équipe Arthritis tient à remercier le réseau Golfy, la société Meeschart, la Mapauto, le groupe Bgfi consulting, Trolem et Clarins pour leur soutien, ces partenaires officiels et généreux qui ont une fois de plus participé au succès de cette journée.
Cette 5ème édition a permis à la Fondation de collecter 45 000 € reversés intégralement à la recherche médicale sur les maladies articulaires.
Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour la 6eme édition !

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Retour sur la 11ème Journée Jacques Courtin !

Cette année, la journée a été ponctuée par trois conférences tenues par les chercheurs porteurs de trois des grands projets en réseau financés par la Fondation Arthritis : EPOC (Etude Patients : Opinions et Craintes), MIRIAD (Etude du rôle du microbiote intestinal dans la spondylarthrite et la polyarthrite rhumatoïde) et ROAD (Réseau de recherche sur l’arthrose en France).

Le programme scientifique de cette journée a ainsi réussi à couvrir l’ensemble des axes de la recherche, des aspects les plus fondamentaux jusqu’ aux projets plus axés vers des innovations thérapeutiques et à terme une meilleure prise en charge du patient.

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Remise de prix
Zoom sur le Prix Com’Arthirtis

Cette année, la Fondation Arthritis a souhaité remercier l’engagement que lui portent les chercheurs tout au long de l’année. A ce titre, pour motiver la jeunesse et afin de renforcer la communication entre chercheurs, patients, donateurs et grand public, la Fondation Arthritis décernera chaque année, à l’occasion de la Journée Jacques Courtin, le Prix Com’Arthritis du meilleur communicant scientifique. Cette distinction récompensera les jeunes chercheurs de la Fondation Arthritis pour leurs efforts autour de la promotion et la valorisation de la Fondation mais aussi pour leurs contributions dans le domaine de la communication et de la vulgarisation de la science auprès des patients, du grand public et de toute la communauté scientifique. Le prix d’une valeur de 3000 euros va permettre au meilleur communiquant de poursuivre sa passion, sa recherche, d’approfondir ses connaissances dans des congrès internationaux.

22Le Conseil d’Administration a donc examiné les dossiers de candidature des cinq étudiants en thèse financés par la Fondation Arthritis et voté pour le jeune chercheur, qui aura le plus communiqué via articles de presse, réseaux sociaux, activités associatives, sportives et culturelles… à renforcer les liens entre la Fondation Arthritis et sa communauté scientifique et à mettre la science, la recherche et la technologie à la portée du grand public.

La lauréate du prix Com’Arthritis 2017 récompensée pendant cette 11ème Journée Jacques Courtin est Nadège Nziza. Nadège effectue sa thèse au laboratoire INSERM U1183 à Montpellier. Son projet de recherche porte sur les cellules myéloïdes et microARNs dans l’arthrite juvénile. « Etant très intéressée par les immunopathologies, j’ai très vite été touchée par les actions menées par la Fondation Arthritis. Les rhumatismes sont généralement peu étudiés car considérés comme des maladies de personnes plus âgées, or plus de 400 enfants et 700 000 personnes sont touchés en France. Par les actions qu’elle mène tant au niveau des campagnes de sensibilisation qu’au niveau des recherches pour l’amélioration des techniques de diagnostic et du développement de traitements, cette fondation représente un espoir pour tous ceux qui souffrent d’atteintes rhumatismales et qui ne sont pas suffisamment pris en considération. »

« Après ma thèse, je souhaite retourner au Rwanda et participer au développement de centres de recherche et de soins. Parallèlement, j’aimerai entretenir des partenariats entre les pays du nord et les pays du sud et pour cette raison je souhaite rester en contact avec la Fondation Arthritis qui accompagne les doctorants dans la vie professionnelle. »

Retour en images sur cette journée

Retrouvez- l’ensemble des photos de la journée sur notre page Facebook.

L’espoir d’un premier traitement spécifique contre le lupus

La découverte du peptide P140

En 2001, l’équipe du Dr. Sylviane Muller à l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC) de Strasbourg cherchait surtout à mettre au point un test pour diagnostiquer la maladie. Ses travaux, soutenus par la Fondation Arthritis, visaient à déterminer l’impact des peptides synthétiques sur la réponse immunitaire.

Et c’est ainsi que, presque par hasard, Sylviane Muller et son équipe ont pu découvrir un peptide (courte chaîne d’acides aminés) particulier. Ce peptide connu sous le nom de P140, présente des caractéristiques prometteuses : au lieu d’agir comme un immunosuppresseur, il agit comme un immunomodulateur, et modifie les réactions immunitaires du corps pour arrêter le cheminement du lupus.

Les résultats sont confirmés, les effets du P140 sont indéniables : il améliore les symptômes et prévient le développement du lupus. De manière tout à fait nouvelle, le peptide P140 commence son action bien en amont de la réaction immunitaire. Il stoppe spécifiquement les cellules T CD4 avant qu’elles aient la possibilité d’amplifier les cellules B qui elles sont la cause du lupus. Cette approche ciblée marque un changement total dans le traitement de cette maladie auto-immune.

Lupuzor : un traitement révolutionnaire

Sylvianne Muller développe alors un traitement ciblé, le Lupuzor, un brevet est déposé et deux start-up sont créées pour développer et commercialiser la découverte. Les résultats des essais de phase III, qui précèdent une mise sur le marché, seront connus avant le premier trimestre 2018. Commercialisé par ImmuPharma, le Lupuzor doit être lancé aux États-Unis et dans cinq pays européens en 2018. La découverte de Sylviane Muller est annoncée comme une thérapie révolutionnaire pour le traitement du lupus. Elle porte également un nouvel espoir : celui de développer
des médicaments contre d’autres maladies auto-immunes chroniques.

Son projet en image

Prix d’honneur

Pendant la 11 ème Journée Jacques Courtin, la Fondation Arthritis a remis un prix d’honneur au Dr Sylviane Muller pour la remercier pour la qualité de la Science produite et pour la communication apportée auprès du grand public dans le domaine. Sylviane Muller, chercheur emblématique soutenue par la Fondation Arthritis depuis 1994, a récemment découvert le
Lupuzor : un traitement révolutionnaire contre le Lupus. La découverte du Lupuzor donne un espoir à l’ensemble des patients et ouvre une nouvelle piste pour le traitement de toutes les maladies auto-immunes.

 

Sylviane Muller (directrice du laboratoire d'immunologie et de chimie thérapeutique du CNRS à Strasbourg)

La fondation sur les réseaux