Un nouveau traitemement de la Polyarthrite Rhumatoïde ?
Le projet en vidéo
La Polyarthrite Rhumatoïde est associée à la présence d’auto-anticorps caractéristiques qui aident aujourd’hui à établir le diagnostic de la maladie débutante mais pourraient constituer demain une cible thérapeutique.
Les traitements actuels, tels que les anti-TNF, agissent sur l’inflammation et non pas sur sa cause et doivent être pris régulièrement et pendant une longue durée.
Le projet Cure-RA vise à développer un traitement ciblant les causes de la maladie, pour une rémission de long terme voire une guérison.
Phases du projet
Le projet Cure-RA se décompose en 3 phases, sur une durée de 3 ans :
- Mise au point des outils de recherche : anticorps, constructions peptidiques, lignées cellulaires
- Preuves de concepts in vitro, démontrant l’action des candidats-médicaments sur les auto-anticorps
- Preuve de concept in vivo, démontrant cette même action chez l’animal
Les acteurs du projet
Pr Guy Serre :
Directeur de l’«Unité Différenciation Epithéliale et Auto-immunité Rhumatoïde»- Inserm UMR 1056 et Consultant au «Laboratoire de Biologie Cellulaire» du CHU de Toulouse.
Pr Christian Jorgensen :
Directeur de l’Institut de Recherche de Médecine Régénératrice et Biothérapies Inserm UMR 1183 et Chef de service de l’Unité clinique des Maladies Ostéo-articulaires et du département de Biothérapie du CHU de Montpellier.
Dr Pierre Martineau :
Equipe « Criblage fonctionnel et ciblage du cancer » de l’Institut de Recherche en Cancérologie » Inserm UMR 1194 à Montpellier.
 
 
OBJECTIF
Le projet CURE-RA vise à développer un traitement ciblant les causes de la PR, pour une rémission à long terme, voire une guérison. Ce nouveau concept thérapeutique pourra s’appliquer à d’autres maladies auto-immunes médiées par des auto-anticorps.
ACTEURS DU PROJET
Un consortium regroupant 3 équipes académiques.
Il serait composé de profils divers avec des médecins rhumatologues, des biologistes ainsi que des chercheurs scientifiques, aux expertises complémentaires.
FINANCEMENT
3M€ financés par Arthritis R&D avec le soutien de la Banque Publique d’Investissement (BPI).
10M€ seront ensuite nécessaires pour pour assurer le transfert industriel et réaliser les premiers essais chez l’Homme, d’ici 3 à 5 ans.