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La Fondation Arthritis soutient les futurs chercheurs !

Découvrez le portrait de Norma Saad, doctorante à l’université de Montpellier, financé par Arthritis R&D

Pouvez-vous vous présenter ?

« Passionnée par la science et la biologie du corps humain, je me suis intéressée depuis toujours par la compréhension approfondie du fonctionnement du corps humain et des mécanismes qui régissent la santé. Mon intérêt pour la science médicale s’étend de la biologie moléculaire à la physiologie, et je m’efforce constamment d’approfondir mes connaissances dans des domaines tels que la recherche clinique, la recherche biomédicale et la médecine préventive avec l’objectif ultime de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie. Fascinée par les avancées technologiques et les découvertes médicales, je suis constamment à l’affût des dernières recherches et études pour rester informée des progrès qui façonnent l’avenir de la santé. Ma passion pour la science de la santé va au-delà de la simple curiosité, me motivant à contribuer activement à la promotion de modes de vie sains et à la sensibilisation aux enjeux médicaux au sein de ma communauté. En dehors des laboratoires, je suis également investie dans la communication scientifique, cherchant à rendre les concepts médicaux accessibles au grand public. »

Quel est votre parcours ?

« Je suis titulaire d’une Licence en sciences de laboratoire médicale de l’université Arabe de Beyrouth au Liban, qui m’a fourni une solide formation dans ce domaine. J’ai ensuite poursuivi mes études de master en Microbiologie et Immunologie au sein de la même université. Au cours de mon cursus, j’ai eu l’opportunité d’effectuer de nombreux stages dans des laboratoires diagnostiques dans plusieurs hôpitaux et laboratoires spécialisés au Liban. En plus, j’ai effectué un stage de M2 à l’institut de médecine régénérative et biothérapie (IRMB) à Montpellier, au sein de l’équipe 3 et sous la supervision de Mme Duroux-Richard. Pendant ce stage, j’ai travaillé sur le rôle des microARN dans l’ostéoclastogenèse, approfondissant ainsi mes connaissances et compétences dans la recherche biomédicale. Je nourris une véritable passion pour les sciences et la santé, en particulier pour l’étude approfondie du corps humain. Ma formation et mon expérience m’ont permis de développer une compréhension approfondie des mécanismes biologiques et de développer une vision holistique du fonctionnement du corps humain.

Actuellement, je suis doctorante à l’université de Montpellier sous la direction de Dr Florence APPARAILLY et la co-direction du Prof. Eric JEZIORSKI. Je travaille sur le rôle des facteurs épigénétiques dans la physiopathologie de l’arthrite chez les patients atteints de la fièvre Méditérranéenne familiale. Mon travail de recherche, financée par la Fondation Arthritis, vise à comprendre comment les marqueurs épigénétiques peuvent influencer le développement et la progression de l’arthrite chez ces patients. Cette étude constitue une avancée prometteuse dans la compréhension des mécanismes sous-jacents à cette maladie. »

Quel est votre projet ?

« La fièvre méditerranéenne familiale (FMF) est une maladie rare récessive qui provoque des épisodes inflammatoires récurrents associés à des douleurs articulaires et des fièvres. Cette maladie est causée par des mutations dans le gène MEFV qui entraînent un fonctionnement anormal de la protéine pour laquelle il code (pyrine). La pyrine joue un rôle clé dans les cellules sentinelles de notre organisme et les mutations de la FMF entrainent une exacerbation des réponses inflammatoires. Bien que la maladie soit généralement héritée des deux parents, il arrive que des individus porteurs d’une seule mutation présentent des symptômes de FMF. Mon projet de recherche vise à comprendre pourquoi des individus théoriquement porteurs sains sont malades. J’ai émis l’hypothèse que cela pouvait être dû à des éléments épigénétiques qui contrôlent l’expression des gènes. En collaboration avec le service des urgences pédiatriques du CHU de Montpellier, nous avons travaillé sur une cohorte d’individus porteurs de mutations dans le gène MEFV et présentant ou pas les symptômes de la FMF, pour étudier ces mécanismes. Mon travail vise à découvrir comment les changements dans notre matériel génétique peuvent influencer la réponse inflammatoire, afin d’améliorer la prise en charge de la FMF chez les porteurs d’une seule mutation. »

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