Nos Ambassadeurs

VICTOR E.

Carte d'identité

Sexe :

H

Surnom :

Vix

Année de naissance :

1990

Ville :

Clichy

Passion :

Voile

900 €
Collectés pour
la recherche

Rencontre avec Victor

Peux-tu nous en dire plus sur ta participation au Mongol Rally?

Le projet du Mongol Rally a commencé en 2014 quand Etienne Cassiani, mon coéquipier, pensait vendre sa 4L. Il l’avait achetée en 2012 pour le célèbre 4L trophy (Poitier-Marrakech en 4L) auquel je n’avais pas pu participer. Je l’avais beaucoup aidé à préparer la voiture et je rêvais de partir voyager avec. J’ai découvert Le Mongol Rally qui correspondait exactement au type de voyage que je voulais faire et la 4L était dans l’esprit de la course, Etienne n’a pas été long à convaincre !

Le Mongol Rallye a été créé au milieu des années 2000 par des anglais qui ont tenté de partir de Londres pour aller en Mongolie sans aucune préparation. Ils ont échoué à la frontière turco-iranienne qu’ils n’ont pas pu franchir faute de visa. A leur retour en Grande Bretagne, ils ont créé une association, The Adventurist, dont l’objectif est de pousser chacun à vivre des aventures éloignées de la sécurité qu’offrent nos vies modernes. Le Mongol Rally est l’épreuve la plus ancienne, une dizaine d’autres idées un peu folles sont venues compléter leur offre depuis 10 ans.

Les règles du Rallye sont simples :

  1. La voiture doit être équipée d’un moteur de maximum 1.2L et avoir plus de 10 ans,
  2. Les équipages partent sans assistance et choisissent la route qu’ils veulent,
  3. Chaque équipe doit reverser une part de son budget à l’association ou à la fondation de son choix.

Peux-tu nous raconter une petite anecdote sur cette course?

Quand nous sommes partis de France nous savions qu’il était probable que notre voiture ne tienne pas jusqu’à Ulan Bator. Jusqu’en Ouzbékistan nous roulions bien malgré les fortes chaleurs des déserts iraniens et turkmènes mais la dégradation progressive de la qualité de l’essence faisant chauffer de plus en plus notre moteur.

Nous avions décidé de quitter Douchanbé au Tadjikistan pour rejoindre Och au Kirghizstan en passant par la Pamir Highway, une des routes les plus hautes du monde avec un col à 4660m.

Les deux premiers jours de piste, le long de la frontière afghane, furent rudes pour la voiture comme pour nous. Nous nous sommes arrêtés 24h à Khorog pour faire le point sur l’état de la voiture, reprendre des forces et nous habituer à l’altitude avant d’aborder la section la plus haute. La voiture ne présentait pas de problème grave mais nous avions un gros problème de puissance donc nous redoutions les cotes abruptes.

Après une centaine de kilomètres parcourus en 6h, j’ai constaté que les fixations des amortisseurs avant n’avaient pas supporté la piste, une réparation de fortune nous permettait de continuer. Quelques minutes après nous nous confrontions à la première difficulté. Malgré de nombreuses tentatives, l’aides des enfants et fermiers du village voisin, nous avons été contraint de faire demi-tour pour retourner dans la ville la plus proche. Nous pensions avoir cassé notre joint de culasse. De retour vers Khorog, nous avons fait l’inventaire de nos problèmes mécaniques : plus de puissance, plus de fixation d’amortisseur, des surchauffes anormales dans les essieux, un désaxage de roue arrière droite, nos 6 pneus lisses …

Finalement, aucun service de colis n’a accepté de nous livrer à Khorog dans un délai acceptable, nous avons donc repris la route après avoir résolu les problèmes de réglage de moteur. Par chance une amie française venait la semaine suivante à Bichkek au Kirghizstan.

La route pour y arriver fut lente et nous avons réussi en trouvant à chaque col des camions qui acceptaient de nous tracter.

Nous pensions pouvoir faire cette route en 4 jours maximum, nous y avons passé 10 jours plus 1 semaine à Bichkek pour trouver un garage et faire réparer ce qui pouvait l’être. Ce contre temps nous a contraint à rentrer directement en France sans passer par la Mongolie.

Pourquoi souhaites-tu soutenir la Fondation Arthritis ?

J’ai découvert la Fondation Arthritis quand je suis arrivé chez Clarins et certain de nos proches sont atteints de maladies articulaires, le choix d’Arthritis avait donc du sens pour nous.

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