GUERY Jean-Charles, INSERM U 563, CPTP, CHU Purpan, TOULOUSE
Dans le lupus érythémateux disséminé (LED), la production soutenue d’IFNs de type I par les cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDCs) jouerait un rôle délétère.
Nous avons montré que les pDCs de femmes avant la ménopause produisent plus d’IFNs que celles d’hommes et que les oestrogènes seraient impliqués dans cette différence de réponse des pDCs induite par stimulation de leur récepteur Toll (TLR). Cette observation pourrait expliquer la plus grande susceptibilité des femmes à développer cette maladie.
Objectifs du projet
Notre projet vise à comprendre les mécanismes responsables de cette différence de réponse des pDCs humaines en fonction du sexe en nous appuyant sur un modèle de souris humanisées, c’est à dire de souris possédant des cellules immunitaires humaines après transplantation de cellules souches hématopoïétiques.
Nous étudierions l’impact du sexe du receveur sur la fonction innée des pDCs humaines , ainsi que sur leur signature transcriptionnelle. En parallèle, nous comptons poursuivre nos travaux chez la souris dans le but d’étudier si l’expression du récepteur aux oestrogènes dans les pDCs est directement impliquée dans la régulation de la production d’IFNs de type I dépendante de l’activation des TLRs.
Répartition des dépenses
Répartition financière du projet
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Mots clés : –
