Maxime SAMSON, INSERM, team Immunoregulation and immunopathology
L’artérite à cellules géantes (ACG, ex maladie de Horton) et la pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR) sont des maladies inflammatoires fréquentes chez les sujets de plus de 50 ans. Leur physiopathologie encore non complétement élucidée semble similaire bien que l’ACG provoque des symptômes beaucoup plus sévères en rapport avec une vascularite c’est-à-dire une inflammation de la paroi vasculaire. L’ACG atteint les artères de gros calibre, notamment l’aorte et ses principales branches, en particulier celles vascularisant la tête et la face.
Cette intense inflammation est responsable d’une altération de l’état général avec amaigrissement, fatigue, perte d’appétit, parfois fièvre. L’inflammation de la paroi artérielle entraine aussi un épaississement de la paroi vasculaire qui va boucher complétement les artères de ces territoires et ainsi entrainer : cécité, accident vasculaires cérébraux, maux de tête.
Le traitement de l’ACG repose sur la corticothérapie qui est débutée à forte dose puis progressivement diminuée. Ce traitement est très efficace mais difficile à stopper en raison de la survenue de rechutes lors de la diminution des doses. La prolongation de la durée du traitement est alors responsable d’effets indésirables tels que le diabète, l’hypertension artérielle ou l’ostéoporose. Les travaux de recherche réalisés ces dernières années ont permis la découverte de traitements prometteurs bloquant les produits pro-inflammatoires, telles que l’interleukine-6 (IL-6) par le tocilizumab ou l’IL-12 et l’IL-23 par l’ustekinumab.
Objectifs du projet
L’objectif de ce travail est de comparer l’effet de ces traitements (corticoïdes, tocilizumab, ustekinumab) sur la réponse immunitaire et l’inflammation vasculaire au cours de l’ACG. Une meilleure connaissance des mécanismes d’action de ces traitements pourrait en effet permettre, à terme, de proposer le bon traitement au patient.
Répartition des dépenses
Répartition financière du projet
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Mots clés : artérite à cellules géantes, cytokines, lymphocyres T, tocilizumab, ustekinumab