DECKER Patrice, Physiopathologie, cibles et thérapies de la polyarthrite rhumatoide, Université Paris 13, INSERM
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie articulaire chronique touchant 50 millions de personnes dans le monde dont une majorité de femmes. Elle apparait en moyenne à l’âge de 40 ans. Maladie grave, elle entraine un handicap et réduit l’espérance de vie de 10 ans. Cette pathologie résulte d’un dysfonctionnement du système immunitaire et a des origines génétiques et environnementales.
Dans les années 90, de nouveaux traitements (immunothérapies) ont révolutionné la prise en charge de la PR, mais ils restent néanmoins inefficaces chez la moitié des patients. L’objectif de notre recherche est de comprendre pourquoi et comment des cellules jouant un rôle clé dans l’inflammation, les neutrophiles, sont activées dans la PR. Notre hypothèse est qu’elles ne sont pas correctement régulées par d’autres cellules, les lymphocytes T régulateurs (Treg), dont l’action est normalement de contrôler l’inflammation.
Objectifs du projet
Nos résultats préliminaires indiquent que les Treg influencent les neutrophiles d’organismes arthritiques (souris, patients) et qu’il en résulte une activation des neutrophiles in vitro. En développant des systèmes de co-cultures de neutrophiles et de Treg purifiés de sang de patients atteints de PR ainsi que de sujets sains, notre projet vise à caractériser les mécanismes cellulaires et moléculaires impliqués dans l’interaction entre Treg et neutrophiles. A terme, la caractérisation de ces interactions pourrait permettre de définir des cibles thérapeutiques visant à restaurer la balance immunitaire des patients atteints de PR.
Répartition des dépenses
Répartition financière du projet
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Mots clés : Arthrose, cartilage, cellules souches mésenchymateuses, PPARβ/δ, thérapie