Marion ESPÉLI, Inserm « Inflammation, Chimiokines et Immunopathologie »
Les cellules de notre corps intègrent des signaux provenant de leur environnement grâce à des protéines particulières appelées kinases qui vont s’activer en cascade et vont ainsi transmettre l’information de proche en proche au sein de la cellule. Une de ces cascades de protéines, la voie des « mitogen-activated protein kinases » ou MAPK est essentielle pour la survie, la prolifération et le déplacement des cellules.
Parmi ces kinases, MEK1 et MEK2 jouent un rôle très important car elles constituent un goulot d’étranglement. En effet, plusieurs kinases peuvent les activer mais ce sont les seules protéines capables d’activer les dernières kinases de la cascade, ERK1 et ERK2, qui vont elles, indiquer à la cellule comment réagir au signal initial. Une augmentation de cette cascade de signalisation a été décrite dans la polyarthrite rhumatoïde alors qu’elle semble réduite dans le lupus systémique.
Afin de mieux comprendre comment les protéines MEK1/2 agissent sur les cellules de notre système immunitaire nous avons généré un modèle de souris n’exprimant pas MEK2 et ne comportant qu’une seule copie du gène codant pour MEK1.
Objectifs du projet
Nos données préliminaires montrent que ces souris développent une maladie similaire au lupus systémique. Ce résultat suggère qu’un contrôle précis de la quantité des protéines MEK1/2 est essentiel pour éviter le développement d’une maladie autoimmune de type lupus. Nous souhaitons maintenant utiliser ce modèle murin afin de mieux comprendre comment MEK1 et MEK2 affectent les cellules du système immunitaire et ainsi potentiellement comprendre comment ces molécules pourraient être ciblées afin de traiter le lupus systémique.
Répartition des dépenses
Répartition financière du projet
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Integer et tortor ac sapien commodo facilisis hendrerit vitae lorem. Phasellus urna risus, lacinia id sagittis non, pulvinar cursus nibh. Duis convallis rhoncus magna sit amet lacinia. Aenean vitae erat vitae eros vestibulum lobortis a eu dui. Maecenas non magna libero.
Mots clés : Arthrose, cartilage, cellules souches mésenchymateuses, PPARβ/δ, thérapie