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Vingt-cinq ans de dons et de soutien

La Fondation Arthritis est allée à la rencontre de sa plus ancienne donatrice, Madame Colette Delfils, qui donne à la recherche et soutient la Fondation depuis plus de vingt ans.

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Arthritis : Quand et comment avez-vous entendu parler de la Fondation pour la première fois ?

Colette Delfils : Je ne saurais vous dire exactement. Il me semble que la première fois qu’on m’en a parlé, c’était il y a plus de vingt ans chez mon rhumatologue. On avait discuté ensemble de l’ARP, il m’avait raconté l’histoire de cette association et m’avait dit qu’elle était très sérieuse et que je pouvais donner en toute confiance. J’avais, et j’ai toujours, envie de soutenir la recherche à mon échelle avec les moyens que j’ai. Je donne à beaucoup d’associations, 14 au total, mais la Fondation Arthritis me touche plus particulièrement puisque je suis moi-même atteinte de polyarthrite.

Arthritis : Quand on vous parle de la polyarthrite qu’est-ce que cela vous évoque ?

Colette Delfils : Je me souviens, quand la maladie s’est déclarée chez moi, en 1982, le docteur m’avait dit qu’elle ne se guérissait pas, et qu’on pouvait simplement la soulager. Ça a été un choc, je ne m’attendais pas à ce diagnostic. Depuis, je vais tous les 3 mois chez le rhumatologue et je fais une prise de sang tous les mois pour vérifier que le foie supporte bien les médicaments. Cela fait 20 ans que je teste plusieurs traitements qui m’ont plus ou moins soulagé. Depuis 4 ans, j’en ai commencé un nouveau. Tous les lundis, j’ai une piqure de metoject, mais il y a beaucoup d’effets secondaires et ce n’est pas toujours agréable à supporter (dessèchement des muqueuses, fatigue, manque d’appétit etc.) J’en ai parlé à mon rhumatologue, mais malheureusement il n’y a rien d’autre aujourd’hui pour me soulager. Alors ce que m’évoque la polyarthrite, c’est un combat quotidien contre la maladie.

Arthritis : Quels espoirs avez-vous pour les années à venir ?

Colette Delfils : L’idéal, évidemment, serait de trouver un médicament pour stopper l’évolution de ces maladies. J’espère qu’un jour on y arrivera. En attendant, je continue à faire des dons et j’espère, à mon échelle, pouvoir apporter une pierre à l’édifice.

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