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La Fondation soutient l’innovation et l’émergence de projets

En 2021, toujours en lien avec sa nouvelle stratégie scientifique, la Fondation a également lancé un appel à projets destiné aux projets en phase de lancement, la Subvention Arthritis pour l’émergence de projets.

La Fondation souhaite ainsi encourager des projets innovants et en rupture avec les approches conventionnelles. L’objectif est d’aider au démarrage de nouvelles pistes de recherche dans les RMS.

A qui s’adresse cet appel à projets ?

Des chercheur·ses confirmé·es qui veulent développer une nouvelle thématique, une nouvelle expertise technologique ou une nouvelle approche de recherche au sein de leur équipe

Quels types de projets sont concernés ?

Les projets doivent présenter une approche innovante, introduire un nouveau concept de recherche ou l’exploitation d’une nouvelle technologie.
L’objectif est de financer des projets pilotes pour la mise en place d’un programme de recherche de plus grande envergure par la suite.

A quelle fréquence sera ouvert cet appel à projets ?

La Subvention « émergence » est un appel à projet annuel

Quel est le financement ?

Le financement est de 25 000 euros pour 1 an

Les candidatures sont évaluées par un comité d’experts mixte composé des membres du Conseil Scientifique de la Fondation Arthritis ainsi qu’un panel d’experts externes.

Cette année, la Fondation finance 3 projets « Emergence » :

  • Le projet GHOST dirigé par Claire Vinatier, professeure d’université associée et chercheuse Inserm à Nantes.
    Ce projet sur l’arthrose explore l’impact d’une modification particulière des protéines, la O-GlcNAcylation, au niveau du cartilage. Ce phénomène, normal dans la vie des cellules, joue un rôle dans la survie et la mort cellulaire. L’hypothèse du projet GHOST est que la O-GlcNAcylation des protéines pourrait jouer un rôle dans l’homéostasie articulaire et le développement de l’arthrose. Le projet GHOST pourrait conduire à la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques de l’arthrose.
  • Un projet sur le syndrome de Gougerot Sjögren, dirigé par Gaétane Nocturne, rhumatologue et chercheuse Inserm à Paris
    L’objectif est de produire grâce à la culture de cellules 3D des simili glandes salivaires, organes particulièrement touchés par cette pathologie. Développés à partir de biopsies de patients, ces organoïdes permettront une meilleure compréhension des mécanismes à l’origine du développent de la maladie.
    La force de cette stratégie est d’ouvrir la voie vers la médecine personnalisée. L’objectif est, in fine, de pouvoir utiliser ces systèmes pour tester in vitro quel sera le traitement le plus efficace pour un patient donné..
  • Enfin, le troisième projet financé cette année, s’intéresse à une potentielle nouvelle voie thérapeutique dans la polyarthrite rhumatoïde. Ce projet est dirigé par Cécilia Ménard-Moyon, chercheuse au CNRS à Strasbourg.
    L’objectif de ce projet est d’utiliser des nano-tubes de carbone pour cibler les cellules inflammatoires directement au niveau des articulations. Ces nano-tubes ont la capacité de produire de la chaleur sous l’effet d’une irradiation lumineuse infrarouge, sans danger pour les tissus humains. Cette chaleur localisée au sein même de la cellule inflammatoire induit sa mort, permettant ainsi d’éradiquer les lésions inflammatoires.
    Cette technologie, très efficace pour l’ablation de tumeurs, représente une approche prometteuse pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde mais aussi d’autres maladies inflammatoires et auto-immunes.

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