« Monsieur, vous êtes atteint d’une pelvispondylite. Il n’y a pas de traitement à ce jour mais il vous faudra rester immobilisé dans un corset le temps de la crise de douleur ».
Il n’était pas rare, il y a 50 ans, d’entendre ce discours et de mesurer aussi toutes les conséquences désastreuses sur le squelette des patients qui devenaient handicapés !
La recherche progresse, les connaissances évoluent et de fait, les mentalités aussi. Il y a quelques années, le ministère de la jeunesse et des sports a commandé un rapport auprès des instances de recherche pour mesurer l’effet de l’activité physique.
Le centre d’expertise collective de l’INSERM, a répertorié près de 2000 études scientifiques pour constituer sa conclusion, dont voici quelques morceaux choisis :
« (…) La pratique régulière d’une activité physique est maintenant reconnue comme faisant partie intégrante de la prise en charge thérapeutique du handicap ainsi que des maladies chroniques et dégénératives (…) Le maintien d’un certain niveau d’activité physique est efficace contre les effets délétères de l’immobilisation sur la structure même du ligament, du tendon et de l’articulation ! (…) Au‑delà de ça, les bienfaits de l’activité physique sont maintenant prouvés sur les syndromes inflammatoires et particulièrement les rhumatismes inflammatoires chroniques. (…) Il en est de même sur l’ensemble des pathologies de l’arthrose, qui, reconnaissons‑le, représente un problème majeur de santé publique. »
Le sport est devenu un outil de la santé
Donc, l’activité physique produit un effet bénéfique scientifiquement prouvé ! Mais de quoi parle t-on ? De quelle activité physique ? Comment ?
Quelle que soit la pathologie, le niveau de forme du patient et l’activité de sa maladie, il faudrait préciser quels sont les programmes les plus efficaces. En terme de durée, d’intensité, de fréquence mais aussi en terme de cardio, de musculation ou de stretching. Ce n’est qu’une savante combinaison mesurée et adaptée qui saurait se montrer efficace. Nous sommes bien en train de parler de médication. Le sport est devenu un outil de la santé à l’instar de l’aspirine ou d’un anti‑inflammatoire.
Aussi, pourrait-on imaginer revenir d’un RDV médical avec une prescription d’anti‑inflammatoires dans les mains sans même connaître sa posologie ? Sa fréquence ? Sa quantité ?…
Ce sont bien là les enjeux de l’activité physique de demain. Celle qui sera personnalisée, adaptée à chacun, pour que notre corps redevienne un outil de bien‑être, de santé et de maitrise des pathologies chroniques.
Le sport à la Fondation
Mobiliser son corps, ses muscles et son attention pour stimuler l’immunité, créer de l’endorphine (une hormone du plaisir) et lubrifier ses articulations. La Fondation a compris tout l’enjeu de l’activité physique à porter son image. Golf, yoga, course à pied, marche, rugby, tennis, sport automobile : autant de sports pour communiquer, dynamiser et porter toutes les valeurs de la Fondation. Suivez‑nous et « sportez-vous bien » en portant les couleurs de la Fondation !