Le champion N’Golo Kanté, notre parrain !

Le 6 avril dernier, l’emblématique milieu français de Chelsea, N’Golo Kanté, est devenu l’ambassadeur de la Fondation Arthritis. L’international de football s’est exprimé sur son engagement devant les journalistes anglais : « J’ai entendu parler de la Fondation Arthritis il y a un an, à l’occasion de leur Gala au Pavillon Gabriel. A l’époque, je ne connaissais pas la Fondation ni leur cause. Lors de cette soirée, j’ai été sensibilisé au fait que de nombreuses personnes souffraient sévèrement de ces maladies articulaires. C’est pour ces raisons que je souhaite aujourd’hui m’impliquer et soutenir la recherche médicale. »

Un partenariat qui a du sens

En tant que footballeur de haut niveau, N’Golo Kanté est confronté aux problématiques des maladies articulaires. En effet, elles peuvent être très handicapantes pour les sportifs de haut niveau, surtout en fin de carrière. Les footballeurs sollicitent énormément les articulations des genoux et des hanches. Mais ces maladies touchent tout le monde, sportifs ou non. La Fondation Arthritis a compris tout l’enjeu de l’activité physique et l’importance de mobiliser son corps, ses muscles et son attention pour stimuler l’immunité, créer de l’endorphine (une hormone du plaisir) et lubrifier ses articulations.

Vous avez dit maladies articulaires ?

Trop souvent associées à la vieillesse, les maladies articulaires frappent pourtant les enfants, les adolescents et surtout les jeunes adultes. Elles regroupent l’ensemble des maladies de l’appareil locomoteur (os/cartilages/muscles/tendons/ligaments). Les chiffres sont alarmants : 1 Français sur 2 et 1 jeune sur 3 (18-24 ans) souffrent actuellement de douleurs articulaires, et on compte 9 à 10 millions de Français affectés par l’arthrose.
Reconnue d’utilité publique, la Fondation Arthritis est la seule initiative privée de récolte de fonds dans le domaine des maladies articulaires. Elle a déjà collecté plus de 10 millions d’euros en faveur de la recherche médicale depuis sa création. Ses objectifs sont simples : reverser plus 1 million d’euros à la recherche chaque année et communiquer largement sur ces maladies graves, parfois mortelles et handicapantes dès le plus jeune âge.17817957_1335055423226842_468333378668593152_n

Focus sur Victor, un ambassadeur Arthritis !

Portrait de Victor

Carte d’identité

  • Nom -> Victor EONNET
  • Surnom ->Vix
  • Age ->26 ans
  • Ville -> Clichy
  • Passions -> Voile

Rencontre avec notre ambassadeur Victor

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Peux-tu nous en dire plus sur ta participation au Mongol Rally?

Le projet du Mongol Rally a commencé en 2014 quand Etienne Cassiani, mon coéquipier, pensait vendre sa 4L. Il l’avait achetée en 2012 pour le célèbre 4L trophy (Poitier-Marrakech en 4L) auquel je n’avais pas pu participer. Je l’avais beaucoup aidé à préparer la voiture et je rêvais de partir voyager avec. J’ai découvert Le Mongol Rally qui correspondait exactement au type de voyage que je voulais faire et la 4L était dans l’esprit de la course, Etienne n’a pas été long à convaincre !

Le Mongol Rallye a été créé au milieu des années 2000 par des anglais qui ont tenté de partir de Londres pour aller en Mongolie sans aucune préparation. Ils ont échoué à la frontière turco-iranienne qu’ils n’ont pas pu franchir faute de visa. A leur retour en Grande Bretagne, ils ont créé une association, The Adventurist, dont l’objectif est de pousser chacun à vivre des aventures éloignées de la sécurité qu’offrent nos vies modernes. Le Mongol Rally est l’épreuve la plus ancienne, une dizaine d’autres idées un peu folles sont venues compléter leur offre depuis 10 ans.

Les règles du Rallye sont simples :

  1. La voiture doit être équipée d’un moteur de maximum 1.2L et avoir plus de 10 ans,
  2. Les équipages partent sans assistance et choisissent la route qu’ils veulent,
  3. Chaque équipe doit reverser une part de son budget à l’association ou à la fondation de son choix.

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Peux-tu nous raconter une petite anecdote sur cette course?

Quand nous sommes partis de France nous savions qu’il était probable que notre voiture ne tienne pas jusqu’à Ulan Bator. Jusqu’en Ouzbékistan nous roulions bien malgré les fortes chaleurs des déserts iraniens et turkmènes mais la dégradation progressive de la qualité de l’essence faisant chauffer de plus en plus notre moteur.

Nous avions décidé de quitter Douchanbé au Tadjikistan pour rejoindre Och au Kirghizstan en passant par la Pamir Highway, une des route les hautes du monde avec un col à 4660m.

Les deux premiers jours de piste, le long de la frontière afghane, furent rudes pour la voiture comme pour nous. Nous nous sommes arrêté 24h à Khorog pour faire le point sur l’état de la voiture, reprendre des forces et nous habituer à l’altitude avant d’aborder la section la plus haute. La voiture ne présentait pas problème grave mais nous avions un gros problème de puissance donc nous redoutions les cotes abruptes.

Après une centaine de kilomètres parcourus en 6h, j’ai constaté que les fixations des amortisseurs avant n’avaient pas supporté la piste, une réparation de fortune nous permettait de continuer. Quelques minutes après nous nous confrontions à la première difficulté. Malgré de nombreuses tentatives, l’aides des enfants et fermiers du village voisin, nous avons été contraint de faire demi-tour pour retourner dans la ville la plus proche. Nous pensions avoir cassé notre joint de culasse. De retour vers Khorog, nous avons fait l’inventaire de nos problèmes mécaniques : plus de puissance, plus de fixation d’amortisseur, des surchauffes anormales dans les essieux, un désaxage de roue arrière droite, nos 6 pneus lisses,…

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Finalement, aucun service de colis n’a accepté de nous livrer à Khorog dans un délai acceptable, nous avons donc repris la route après avoir résolu les problèmes de réglage de moteur. Par chance une amie française venait la semaine suivante à Bichkek au Kirghizstan.

La route pour y arriver fut lente et nous avons réussi en trouvant à chaque col des camions qui acceptaient de nous tracter.

Nous pensions pouvoir faire cette route en 4 jours maximum, nous y avons passé 10 jours plus 1 semaine à Bichkek pour trouver un garage et faire réparer ce qui pouvait l’être. Ce contre temps nous a contraint à rentrer directement en France sans passer par la Mongolie.

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Pourquoi souhaites-tu soutenir la Fondation Arthritis ?

J’ai découvert la Fondation Arthritis quand je suis arrivé chez Clarins et certain de nos proches sont atteints de maladies articulaires, le choix d’Arthritis avait donc du sens pour nous.

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*Ambassadeur Arthirtis : Les ambassadeurs représentent les donateurs ou personnes, souhaitant soutenir la Fondation, porter ses messages et ses couleurs autrement que financièrement. Ce sont de véritable porte-paroles !

Focus sur David, un ambassadeur Arthritis !

Portrait de David

Carte d’identité

  • Nom -> David Briand
  • Surnom –> Ledav
  • Age -> 41 ans
  • Ville -> Chatillon d’Azergues
  • Passions -> la course ultrafond & la natation ultrafond
  • Si tu étais une devise -> « La seule limite est celle que tu t’imposes. »

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Rencontre avec David

Quelle est la place du sport dans ton quotidien ?

Je suis un excessif et je m’entraine tous les jours. C’est un vrai besoin, j’aime repousser les limites : Marathon des sables, Tor des géants, 24h de courses, et maintenant natation !

Peux-tu nous dire quelques mots sur ton défi sportif?

Après avoir réalisé plusieurs 24h de natation je franchis le cap et décide de tenter un record du monde de natation sur 48 heures en bassin de 25 mères entrecoupé de courtes pauses pour les ravitaillements et les micro-siestes. Après de nombreuses recherches, je n’ai absolument rien trouvé sur une éventuelle participation à ce type de défi partout dans le monde. Ce serait donc une première mondiale

Pourquoi souhaites-tu soutenir la Fondation Arthritis en portant ses couleurs?

Je souhaite soutenir la Fondation Arthritis car c’est important pour moi. Je serais fier de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice en levant des fonds via mes 48 heures. A titre personnel, mon père a eu une attaque cérébrale à cause de l’arthrose et est dorénavant suivi pour ce problème. Ma motivation est donc double !

 

David a pour objectif de lever 50 euros pour chaque longueur de 25 m parcourue, tous les fonds étant reversés à la Fondation Arthritis.
Il relèvera donc ce défi les 16 et 17 juin à la piscine municipale de Sain-Bel, dans un bassin avec huit lignes d’eau.

 

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*Ambassadeur Arthirtis
Les ambassadeurs représentent les donateurs ou personnes, souhaitant soutenir la Fondation, porter ses messages et ses couleurs autrement que financièrement. Ce sont de véritable porte-paroles !

Le Freaky Art Show au profit de Lupus France

Qu’est-ce que le Freacky Art Show?

Le Freacky Art Show est une plateforme qui permet aux artistes de s’exprimer, de partager leurs créations et leurs visions artistiques.  Ce spectacle offre au public un voyage à travers les différentes formes d’art vivant, des émotions fortes et avec des artistes de grand talent.
C’est l’occasion de se rassembler autour d’une même passion pour l’art, de se connecter et de s’inspirer les uns des autres dans une ambiance chaleureuse d’échange et de partage.

Ne manquez pas les créations de ces incroyables artistes le lundi 12 juin prochain à 20h30 au Palais des glaces !
Danse , musique live , chant … et plein de belles surprises !

Tous les bénéfices de la soirée sont reversés à l’association « Lupus France ».

Vente en ligne sur billetreduc.com / fnacspectacle.com / digitcik.com

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L’arrondi solidaire par Clarins sur le site Elle.fr

A l’occasion de l’ouverture de son Open Spa dans le 16e arrondissement de Paris, le Groupe Clarins a lancé l’arrondi solidaire au profit de la Fondation Arthritis. .

Qu’est-ce que l’arrondi solidaire ?

Une façon de contribuer à la collecte de fonds pour la Fondation Arthritis, en arrondissant le tarif de son panier shopping à l’euro supérieur.

Retrouvez l’article sur le site Elle.fr

Cliquer sur le lien ci-dessous
http://www.elle.fr/Beaute/Massage/ELLEBeautySpot-l-Open-Spa-de-Clarins-ouvre-ses-portes-en-France-3485666#

Notre chercheur Agathe à la conférence des Jeunes Chercheurs dans les Sciences de la Vie

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Les 8ème journées des jeunes chercheurs dans les sciences de la vie (YRLS) ont eu lieu du 15 au 17 Mai 2017 à l’institut Imagine à Paris.

http://yrls.fr/program/

Présence de notre chercheur Agathe Leblond

20170517_154836A cette occasion, Agathe Leblond a donc présenté et discuté ses travaux financés par  la Fondation Arthtritis et portant sur l’implication de la protéine Sirtuine 1 dans la néoangiogenèse chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.

Elle a ainsi exposé ses derniers résultats montrant clairement que les cellules endothéliales de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde présentaient une capacité de prolifération et de survie accrue, qu’elles étaient plus sensibles à l’inflammation et qu’elles produisaient plus de vaisseaux sanguins. Ces caractéristiques seraient liées à une diminution de l’expression de la protéine Sirtuine 1 chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.

Les résultats d’Agathe Leblond mettent la lumière sur les phénomènes de néoangiogenèse associés au déclenchement et à l’évolution de la polyarthrite rhumatoïde. En perspective, ses travaux ont pour objectif de mettre en évidence les mécanismes responsables  du changement de phénotype observé dans les cellules endothéliales de patients atteints de polyarthrite.

Le Président de la Fondation reçoit la légion d’honneur !

Oliver Courtin Clarins, Directeur Général du Groupe Clarins et Président de la Fondation Arthritis s’est vu remettre les insigne de chevalier de la légion d’honneur jeudi 4 mai 2017 au théâtre des Sablons à Neuilly-sur-Seine.

C’est Claudie Haigneré, Marraine de la Fondation Arthritis, ancien ministre et première femme française astronaute, qui les lui a remis, après un discours qui a ému toute l’assemblée.

Cette nomination récompense une belle carrière, au profit des autres, tout d’abord comme chirurgien orthopédique, et son implication dans le combat contre les maladies articulaires, à travers la Fondation Arthritis, première initiative française privée dans ce domaine, et bien sûr dans le Groupe Clarins, reconnu pour son excellence dans le monde entier.

L’équipe Arthritis est très fière de cette récompense et félicite son Président.

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La Mapauto Golf Cup 2017 soutient la Fondation !

Qu’est-ce que la Mapauto Golf Cup ?

Depuis la création de cette compétition de golf amicale, la Mapauto Golf Cup a pour objectif de concevoir un évènement avant tout convivial et caritatif. Pour la première fois, la Fondation Arthritis sera mise à l’honneur sur cette édition 2017.

vip mapLa 6e édition, la Mapauto Golf Cup est organisée comme chaque année sur les splendides parcours du Old Course de Cannes-Mandelieu et du Golf de Valescure; l’épreuve accueillera cette année encore une pléthore de célébrités, champions sportifs, chefs d’entreprises de la région et célébrités tels que Dany Boon, David Ginola, Olivier Girault,…

La soirée d’ouverture se tiendra au Old Course Golf Cannes-Mandelieu et l’équipe de la Fondation Arthritis présentera ses missions et son rôle dans le monde de la recherche sur les maladies articulaires.

La première journée laissera place à une soirée et un diner de prestige qui se tiendra Chez Bruno, le célèbre chef étoilé, spécialiste de la Truffe de renommée mondiale.
La soirée de gala, en clôture de l’événement, se déroulera dans le prestigieux domaine du Clos des Roses où se côtoient célébrités, participants et amis de Mapauto Jaguar Land Rover.

Cette dernière sera l’occasion d’organiser une tombola en faveur de la Fondation Arthritis. Une vente aux enchères dans laquelle de nombreux lots offerts par des célébrités et personnalités s’y tiendra également.

L’équipe Arthritis remercie les organisateurs de cette compétition et en particulier Jordan Bakalian qui soutient depuis plusieurs années les actions de la Fondation.

 

Retrouver en vidéo la Mapauto Golf Cup 2015

Nos chercheurs – Zoom sur… Nadège Nziza

Zoom sur… Nadège

Chercheur financé par la Fondation Arthritis depuis 2016.

IMG_20170505_092418Peux-tu te présenter à nos donateurs ?

Née au  Congo, j’ai vécu au Rwanda à partir de mes 6 ans. En grandissant, l’intérêt que j’avais pour le fonctionnement du corps humain devenait de plus en plus important. Je développais une véritable curiosité pour les physiopathologies ainsi que les moyens mis en œuvre par le corps humain pour y remédier.

C’est donc tout naturellement que je me suis orientée vers un parcours dans la recherche médicale. A 17 ans, je suis arrivée en Belgique pour y effectuer mes études universitaires en biochimie, biologie moléculaire et cellulaire. J’ai alors pu réellement me rendre compte des lacunes qui existent au niveau de la recherche au Rwanda, mais également de toutes les opportunités de développement que renferme ce pays.

Quel est ton parcours ?

J’ai décidé de poursuivre mes études avec un doctorat dans l’espoir d’acquérir les connaissances et la maturité nécessaires pour être impliquée dans le développement de projets de recherche au Rwanda. Etant très intéressée par les maladies qui touchent au système immunitaire, je me suis renseignée sur l’expertise de différents laboratoires en France. L’équipe du Dr. Florence Apparailly (Unité 1183 INSERM, Montpellier) qui est spécialisée dans l’étude des maladies inflammatoires ostéo-articulaires a particulièrement retenu mon attention. C’est donc au sein de cette équipe que j’ai commencé mon doctorat il y a un an, et ce grâce au financement reçu de la Fondation Arthritis.

Peux-tu nous en dire plus sur ton projet de recherche ?

Concrètement, mon projet de thèse porte sur les arthrites juvéniles, touchant les enfants de moins de 16 ans. Sans traitements rapides et adaptés, ces enfants développent des anomalies du développement osseux qui aboutissent à des retards de croissance et des malformations. Ces maladies autoimmunes sont mal comprises et souvent confondues avec des arthrites causées par des agents infectieux. Durant ma thèse, je vais donc tenter de mieux caractériser la physiopathologie des arthrites juvéniles et d’identifier des biomarqueurs afin de discerner les différents types d’arthrite. Une telle étude permettrait par la suite de proposer plus rapidement les approches thérapeutiques les plus adaptées possibles au type de pathologie.

Que souhaites-tu faire après ta thèse?

L’expérience que va m’apporter cette thèse me sera capitale pour mener à bien mon projet de développement de centres de recherche et de soins que je souhaite mettre en œuvre au Rwanda. Parallèlement, je souhaite entretenir des partenariats entre les pays du nord et les pays du sud afin de promouvoir des échanges de connaissance et de former des chercheurs rwandais avec l’aide d’experts en immunopathologie.

L’expertise de mon unité de recherche actuelle, déjà très fortement impliquée dans le développement d’instituts de recherche internationaux comme au Chili et en Équateur me sera d’une grande utilité. De plus, la collaboration de la Fondation Arthritis constituera une aide précieuse car ses actions vont au-delà du financement de doctorants en impliquant également un accompagnement dans la vie professionnelle. J’ai déjà reçu de précieux conseils quant à l’élaboration de mes projets après la thèse et j’ai eu l’opportunité, durant des rendez-vous organisés avec la Fondation, de prendre contact avec des chercheurs venant de plusieurs pays et ayant une expérience dans la direction de projet de recherche.

Lorsque l’on commence une thèse pour laquelle on s’investit entièrement, il est très facile d’oublier quelque peu sa vie privée. C’est ce qui m’est arrivé au début de mon doctorat. Je suis ensuite parvenue à trouver un équilibre entre mon travail au laboratoire qui me passionne et les sorties entre amis que j’avais laissées de côté. En effet, je me suis rendue compte que ces moments durant lesquels je me détache du laboratoire me permettent de revenir avec un regard neuf, et de poursuivre mes études avec un esprit reposé et détendu. A présent, je m’efforce de planifier mes manipulations de façon à pouvoir profiter de quelques week-ends pour voyager, découvrir de nouvelles villes, faire de la danse… En parallèle, je commence à organiser le projet sur lequel je souhaite travailler Rwanda. J’ai pris contact avec des directeurs de recherche qui sont sur place et, petit à petit, je vois les bases de ma future carrière se concrétiser en harmonie avec mes activités privées.

Nos chercheurs – Zoom sur… Mathieu Moncan

Zoom sur… Mathieu Moncan

Chercheur financé par la Fondation Arthritis depuis 2016.

Peux-tu te présenter à nos donateurs ?

Je m’appelle Moncan Matthieu et je suis en seconde année de thèse à l’Institut Imagine, dans le laboratoire d’Immunogénétique des maladies auto-immunes pédiatriques. Je travaille sur deux maladies auto-immunes : le Lupus Erythémateux Disséminé Pédiatrique et l’Arthrite Juvénile Idiopathique Systémique. Ces deux maladies peuvent avoir des origines complexes et variées qui sont difficiles à déterminer et très différentes chez chaque patient. Mon rôle est d’étudier les différentes origines génétiques possibles de ces maladies afin d’identifier un à un les mécanismes qui provoquent le développement de ces maladies inflammatoires.

 

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Pourquoi as-tu choisi de devenir chercheur ?

Mon choix du métier de chercheur est basé sur deux éléments principaux : mon attirance naturelle envers la biologie et ma volonté d’aider les personnes atteintes de maladies génétiques. Les patients atteints de ces maladies ne peuvent être guéris par des moyens conventionnels, le traitement qui leur est prodigué ne peut que diminuer leurs symptômes afin d’améliorer leur qualité de vie. J’ai donc souhaité devenir chercheur et me spécialiser en génétique afin de participer à l’identification et à la caractérisation des maladies génétiques humaines dans le but d’aider au diagnostic et au traitement des patients affectés par ces maladies génétiques.

 

Quel est ton parcours ?

J’ai réalisé une licence Sciences du Vivant à l’Université Paris 7 Diderot qui m’a permis d’entrer au Magistère Européen de Génétique. Grâce à cette formation j’ai pu me spécialiser en Immunologie Génétique ainsi que réaliser plusieurs stages en France et à l’étranger. Parmi eux, mon stage de M1 à l’hôpital St Jude Enfants Malades de Memphis aux USA, m’a permis de réaliser mes premiers pas dans l’étude de l’inflammation, et mon stage de M2 à l’Institut Imagine de Paris, dans l’équipe de Frédéric Rieux-Laucat, m’a introduit à la thématique des maladies auto-immunes à origine génétique. Aujourd’hui, grâce à un financement CIFRE obtenu avec l’aide de la Fondation Arthritis, je peux continuer le travail démarré dans ce laboratoire.

 

Pourquoi les rhumatismes ?

Plus que les rhumatismes c’est avant tout l’inflammation et l’auto-immunité qui sont responsables de mon choix, deux phénomènes qui sont au cœur du développement des maladies rhumatismales. L’inflammation est un phénomène activateur du système immunitaire qui provoque rougeur, chaleur, gonflement et douleur. Si l’inflammation en elle-même est un processus bénéfique qui aide le système immunitaire à s’activer afin de soigner son hôte, son activation sur le long terme peut pousser le système immunitaire à se retourner contre lui et provoquer la destruction de ses tissus comme observé dans le cadre des rhumatismes. Je m’intéresse donc au phénomène principal à l’origine de ces maladies rhumatismales et espère pouvoir participer à sa compréhension afin d’aider les patients atteints de ces maladies extrêmement handicapantes.

 

Peux-tu nous en dire plus sur tes projets de recherche ?

Je travaille sur deux projets fondamentalement différents mais dont les retombées scientifiques et thérapeutiques se rejoignent. Le premier projet, lié au lupus, est basé sur l’étude du lien entre le stress du réticulum endoplasmique et l’inflammation. Le réticulum endoplasmique est un compartiment cellulaire majeur dans la production et le contrôle qualité des protéines, les principaux effecteurs de la cellule. Lorsque le réticulum endoplasmique reçoit trop de protéines mal conformées et qu’il ne parvient pas à les réparer pour les rendre fonctionnelles, il active une réponse liée à l’inflammation. Mon objectif est de parvenir à déterminer si la maladie dont souffre nos patients provient bien du défaut dans la réponse au stress du réticulum endoplasmique dont ils sont porteurs à cause d’une mutation génétique.

Mon second projet, lié à l’arthrite, est basé sur l’étude du rôle de la pentraxine 3. Cette protéine aide les cellules immunitaires à faire la différence entre le soi (les cellules, molécules et protéines de notre corps) et le non soi (les bactéries, virus et molécules étrangères) afin de protéger la tolérance immunitaire. La tolérance immunitaire est le phénomène qui permet d’éviter que notre système immunitaire ne se retourne contre nous. Malheureusement, la tolérance immunitaire peut parfois être rompue et provoquer des maladies auto-immunes comme l’arthrite. Mon objectif ici est de déterminer si les mutations génétiques de la pentraxine 3 retrouvées dans nos patients atteints d’arthrite sont bien à l’origine de la maladie ou non et si oui, de déterminer précisément le mécanisme qui en découle.

Ces deux projets permettront de mieux comprendre les diverses origines des maladies auto-immunes et inflammatoires tels que les rhumatismes ; des maladies dont l’étiologie reste complexe et majoritairement indéterminée. Ils permettront de mieux classer les patients en fonction de l’origine de leur maladie, leur offrant ainsi l’accès à un traitement plus personnalisé et mieux adapté à leurs besoins.

La fondation sur les réseaux