Nos Chercheurs

Marion Espeli

Carte d'identité

Surnom : Marion

Année de naissance : 1980

Ville : Paris

Loisirs : Lecture, Théâtre, Opéra

Financée par la fondation depuis : 2018

25000 €
de financement

interview

Pouvez-vous vous présenter à nos donateurs ?

J’ai 39 ans et je suis chercheuse Inserm au sein de l’unité U1160 dirigée par le Pr. Antoine Toubert. Depuis ma thèse je travaille sur une population de globules blancs appelée lymphocytes B. Ces cellules jouent un rôle central dans les réponses vaccinales. Malheureusement elles sont aussi impliquées dans plusieurs maladies autoimmunes dont le lupus et la polyarthrite rhumatoïde ainsi que dans certains lymphomes. Cela fait plus de 15ans que je travaille sur ces cellules et je continue de m’émerveiller de la complexité des mécanismes qui les régulent.

 

Quel est votre parcours ?

Dès le début de mes études j’ai su que je voulais être chercheuse en biologie. J’ai donc réalisé un DEUG, puis une licence et une maitrise de Biochimie à Marseille tout en essayant de gagner le plus possible d’expérience de laboratoire au cours de stages en génétique, microbiologie et immunologie. C’est grâce à ces stages que j’ai décidé de me spécialiser en immunologie.

En 2003 j’ai commencé une thèse dans ce domaine dans le laboratoire du Dr. Claudine Schiff au Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy durant laquelle j’ai travaillé sur la génération des lymphocytes B dans la moelle osseuse. A l’issue de ma thèse je suis partie en Angleterre à Cambridge où j’ai travaillé avec le Prof. Ken Smith sur les mécanismes qui régulent les lymphocytes B et qui ne fonctionnent pas dans le cas des maladies autoimmunes.

En 2014 je suis revenue en France pour monter un groupe de recherche et j’ai obtenu un poste de chercheur à l’Inserm l’année suivante. Depuis janvier 2019 je co-dirige une équipe avec le Dr. Karl Balabanian au sein de l’Institut de Recherche Saint Louis à Paris. Notre équipe s’intéresse aux interactions établies entre les cellules du système immunitaire et leur environnement dans la moelle osseuse. Nous essayons de comprendre comment ces interactions impactent la réponse immune et comment leur dérégulation peut contribuer à de nombreuses maladies.

Sa Recherche

Marion travaille sur le Lupus Erythémateux Systémique.

Le projet que la Fondation Arthritis a financé est nait d’une collaboration avec un chercheur québécois, le professeur Jean Charron de l’université Laval. Jean travaille sur le contrôle du développement du placenta par des protéines appelées MEK1 et MEK2. En réalisant un modèle murin particulier, il a observé qu’en diminuant la quantité de MEK1 et de MEK2 les souris développaient une pathologie très similaire au lupus systémique. Nous avons donc commencé à travailler ensemble pour essayer de comprendre comment la dose de MEK régule cette maladie autoimmune. Cela est particulièrement relevant pour l’homme car des inhibiteurs de MEK sont actuellement en phase III d’essai clinique dans plusieurs cancers. Des essais de phase I/II ont aussi été réalisés pour ces inhibiteurs dans le cadre de la polyarthrite rhumatoïde mais ils n’ont pas été concluant.

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