interview

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Je m’appelle Marie Hémon, j’ai 28 ans, j’ai grandi dans une ferme à côté de Pontivy, en centre Bretagne. J’ai une grande sœur et un petit frère. Je vis à Marseille depuis maintenant 2 ans avec mon compagnon. Malgré la distance je suis très proche de ma famille. Depuis petite je suis passionnée par la nature, faire des randonnées, de la course à pieds, visiter et découvrir de nouvelles choses. J’adore les animaux, j’ai beaucoup fait d’équitation en Bretagne, j’ai d’ailleurs un cheval là-bas depuis mes 13 ans et un petit chat avec moi à Marseille.

Quel est votre parcours ?

Après mon bac S, j’ai voulu continuer mes études dans la biologie. Je me suis orientée vers un DUT génie biologique option Analyse Biologique et Biochimique à l’IUT de Brest (29, Finistère). Pendant mon DUT, j’ai effectué mon premier stage dans un laboratoire à l’ANSES de Ploufrangan (côtes d’Armor) sur du dosage enzymatique. À l’issue de ce DUT, je suis partie à l’université de Toulouse pour effectuer une licence Sciences, Technologie et Santé (STS) ainsi que ma première année de master Biologie santé.

Pour mon master 2, j’ai voulu me spécialiser en immunologie et plus particulièrement travailler sur les maladies auto-immunes. J’ai donc fait le choix de partir à l’université de Marseille pour pouvoir y faire un stage dans le laboratoire Arthrites Autoimmunes du professeur Jean Roudier où je suis actuellement en thèse.

Mon projet, sur la Polyarthrite Rhumatoïde, m’a permis de me familiariser avec cette maladie auto-immune et de faire la connaissance de mes deux directrices de thèse : Isabelle Auger & Nathalie Lambert. C’est ce stage qui m’a permis de me conforter dans mon choix de devenir chercheur. C’est donc avec Isabelle Auger et Nathalie Lambert que nous avons fait une demande de bourse de thèse à la Fondation Arthritis pour un projet qui me passionne. Depuis j’ai la chance d’être épanouie dans mon travail dans une équipe formidable.