A la rencontre de nos Ambassadeurs « TAGG »

Rencontre avec l’équipe

« Amis depuis près de 15 ans, nous avons vécu des moments inoubliable ensemble. Cependant, pour célébrer les 30 ans de certains membres de l’équipe, nous voulions marquer l’occasion par quelque chose d’inoubliable, que ce soit par la symbolique, notre niveau d’investissement ainsi que par l’effort. Nous avons ainsi décidé de participer au marathon de New York City 2017, tout en levant des fonds au profit de la Fondation Arthritis et ainsi faire avancer la recherche sur les maladies liées aux rhumatismes. »

 

Vous souhaitez associer votre don à leur collecte, rajouter le mot « TAGG » dans la zone commentaire du formulaire de don. Votre don sera orienté vers la recherche sur les rhumatismes inflammatoires chroniques.

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Zoom sur les membres de l’équipe

Tess

Surnom : Tess
Date de naissance :​ 27 ans
Ville : ​Brisbane (Australie)
Occupation : Etudiante en médecine
Loisir : Fitness, Running, Musique, Médecine

Aurélien

Surnom : Duracell
Date de naissance :​ 30 ans
Ville : ​Paris
Occupation : Co-Fondateur de Clo Architecture & Design
Loisir : Expositions, voyages et sport

Guillaume

Surnom : Guigui
Date de naissance :​ 30 ans
Ville : ​Brisbane (Australie)
Occupation : Barista
Loisir : Voyage, course à pied, plongée, oenologie, horlogerie

Guillaume

Surnom : Yom
Date de naissance :​ 30 ans​
Ville : ​Paris
Occupation : Délégué commercial
Loisir : Course à pied, nouvelles technologies, musique, voyages et cultures du monde

Céline

Surnom : Céline
Date de naissance :​ 31 ans
Ville : ​Paris
Occupation : Architecte d’intérieur
Loisir : Boxe française, fooding et vin

 

Interview de l’équipe

Quelle est la place du sport dans votre quotidien ?

« Nous nous considérons comme de modestes sportifs sans pour autant être des sportifs du dimanche. Nous réalisons entre 2 et 3 sessions de sport par semaine pour les moins actifs, jusqu’à 6 fois par semaines pour Tess qui alterne entre course à pied et fitness. Pour le reste de l’équipe, le football, la boxe, le renforcement musculaire et la course à pieds sont les éléments les plus récurrents de notre régime sportif hebdomadaire.
Il est néanmoins à noter que, lorsque la décision de participer au marathon de NYC a été prise, la distance maximale parcouru par chacun des membres était de 21km. Soit uniquement la moitié de la distance à parcourir le 5 novembre prochain ! »

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre défi sportif ?

« Rien de plus simple, courir 42,195 km à New York City le 5 novembre 2017, entouré de plus de 50.000 autres coureurs de monde entier.
Cependant, pour les coureurs que nous sommes, habitués à des distances plus humaines, le défi est de taille !

Le marathon de New York est le plus populaire et emblématique au monde. Créé dans en 1970, il attire désormais près de 100.000 coureurs tous les ans où seulement la moitié la moitié d’entre eux auront la chance d’être tiré au sort et ainsi participer à l’événement. Nous nous considérons donc comme extrêmement privilégié de pouvoir y participer tous ensemble. »

Pourquoi avez-vous choisi de courir aux couleurs de la Fondation Arthritis ?

« Il y a 5 ans, aucun d’entre nous n’avions entendu parlé de maladies liées aux  rhumatismes pouvant affecter des enfants. Cependant, la naissance du filleul d’un des membres de l’équipe en a changé la donne. Il fut initialement diagnostiqué étant atteint d’arthrite juvénile idiopathique, avant que les médecins ne précisent leur diagnostic en mentionnant la maladie de Still, une forme d’AJI. Depuis ce jour, nous suivons l’évolution de sa maladie affectant sa vie de tous les jours, et où le lourd traitement requis ne devrait pas faire partie du quotidien d’un enfant.
C’est pourquoi, nous avons choisi d’agir et de s’unir tous ensemble au travers de ce défi sportif, pour supporter la Fondation Arthritis et ainsi faire avancer la recherche dans le traitement de ces maladies rares. »

 

Un grand merci à l’équipe TAGG !

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« Ensemble Contre les Rhumatismes » 2017

A l’occasion de la Journée Mondiale des Rhumatismes le 12 Octobre prochain,  la Journée « Ensemble Contre les Rhumatismes »  rassemble associations et patients dans l’objectif de rendre visible le problème majeur de santé publique que représente ces maladies.

Pour la 4ème fois, les 16 associations partenaires de l’initiative « Ensemble Contre les Rhumatismes » ont choisi d’échanger sur des thèmes qui concernent la place du patient dans le système de soins et plus largement sa place dans la société.

Cette journée est organisée grâce à l’engagement de l’Inserm/AVIESAN (Alliance nationale pour les Sciences de la Vie et de la Santé), la Société Française de Rhumatologie, la Fondation Arthritis Courtin (1ère fondation privée destinée à soutenir la recherche sur les arthrites en France), la SFBTM (Société Française de Biologie des Tissus Minéralisés), la SOFMER (Société Française de Médecine et de Réadaptation), le CRI (Club Rhumatismes et Inflammation), le GRIO (Groupe de Recherche et d’Information sur les Ostéoporoses),  ainsi que de nombreuses associations de malades concernées par ces maladies. Cette forte mobilisation reflète la volonté de toutes les parties prenantes de faire reconnaître la recherche sur les rhumatismes et les maladies musculo-squelettiques comme une véritable priorité.

Les conférences et débats seront filmés, retransmis en direct avec une participation interactive, dans plusieurs villes françaises, grâce à l’appui des Délégations Régionales de l’Inserm.

Pour assister à cette journée, plusieurs lieux d’accueil sont à disposition du public :

– à Paris (en présence des conférenciers)

– à Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Rennes et Toulouse (en retransmission, animation sur place par un membre associatif)

Pour s’inscrire, consulter le programme et les lieux d’accueil, rendez-vous sur le site :

https://pmn.aviesan.fr/index.php?pagendx=415

 

ECR 2017 A3-01(6)

 

 

 

360 kms dans les Alpes au profit de la recherche

Retour sur l’incroyable exploit de Romain

Romain est devenu cette année Ambassadeurs Arthritis en portant les couleurs et les messages de la Fondation au travers de ses nombreux projets.
Cet été il s’est lancé pour défi de courir pendant 9 jours à travers les Alpes du lac Léman au lac de Serre-Ponçon, seul et en autonomie, pour montrer que la mobilité est primordiale dans notre quotidien.

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Témoignage

« Je redescends doucement de ma montagne! J’ai été pendant 9 jours coupés du monde. Il m’arrivait de ne rencontrer que 5 personnes par jour sur les chemins les moins fréquentés. A vrai dire, les marmottes et les bouquetins étaient plus souvent de sortie!

Physiquement je me sens très bien, je n’ai aucune courbature. J’ai par contre une très grosse fatigue générale et c’est physiologiquement que ça va être le plus long à recharger je pense.

J’ai aussi une fringale de tous les instants: je mange beaucoup depuis mon retour, tout y passe! Pour l’anecdote, j’ai perdu 3 kg sur 9 jours, malgré le fait que je buvais 8 L d’eau par jour+ 1/2 L de coca + 2 soupes + 2 thés.

Chaque étape a été unique, aussi bien au niveau des paysages que de la topographie. Très vert et moins technique sur les premières étapes au départ du Léman, avec beaucoup d’alpages, des vaches, des moutons, je suis rapidement arrivé autour du Mt-Blanc et ses sommets enneigés et ses très longues descentes, pour rebasculer vers la Vanoise, ses paysages lunaires et ses animaux sauvages.21040769_10213402766121970_1028416545_n

Il m’arrivait de gravir des cols de 20 kms pendant 4 heures en plein cagnard, à remplir mes gourdes dans des torrents, puis descendre dans un pierrier sans fin pendant 2 heures pour rallier la vallée voisine.

C’était une expérience personnelle exceptionnelle, très dure à gérer sur la fin. Le fait d’être seul est compliqué aussi car au moindre doute, personne n’est là pour prendre le relais, il faut donc tenir mentalement, et c’est ce qui m’a permis, je pense, d’aller jusqu’au bout. »

Merci

Romain a collecté 150€ pour la Fondation et a communiqué sur ses réseaux sociaux et dans la presse sur l’importance de la recherche sur les maladies articulaires.

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Merci Romain et un grand bravo !

 

La Recherche Citoyenne

Tous des patients

Nous sommes tous ou nous serons tous des patients un jour ; ce qui est particulièrement vrai dans le cas des rhumatismes puisque 93% des gens ont déjà eu des douleurs articulaires au moins une fois dans leur vie (enquête Ifop / Arthritis).

Nous pouvons donc imaginer l’implication de chaque citoyen dans sa santé, comme dans la démocratie politique par exemple. Vous pouvez vous engager de multiples façons, à titre individuel pour votre propre santé ou à titre collectif pour influencer les décideurs publics.

La révolution numérique donne accès à des outils et une source d’informations sans précédent. Le patient peut mieux auto-gérer sa maladie, par de la prévention ou du monitoring quotidien. Par ces mêmes outils, les patients sont aussi en mesure d’alimenter les bases de données de santé, en particulier dans des cohortes, enrichissant ainsi la connaissance sur un nombre d’individus le plus large possible.

Les patients sont également invités à participer à des études cliniques. L’intérêt direct est de pouvoir bénéficier d’un nouveau traitement encore en test et qui pourrait s’avérer efficace à titre individuel, mais aussi d’assurer par le nombre des données statistiques suffisantes qui participeront à autoriser la mise à disposition du médicament à l’ensemble des patients.
L’Université des Patients, de l’Université Pierre et Marie Curie à Paris, quant à elle, reconnaît l’expertise et l’expérience des patients par une formation diplômante. Le patient est ensuite capable d’intégrer des comités de sélection de projets de recherche, comme c’est déjà le cas à Arthritis Research UK.

En tant que citoyen, en bonne santé, vous pouvez aussi participer à la recherche scientifique, ce que peu de gens savent. Nul besoin d’être un expert, vous pouvez par exemple prêter du temps de calcul de votre ordinateur, ou comme en Angleterre, étudier en ligne les données sur la « météo et les rhumatismes » et informer les chercheurs de vos analyses, ce qui accélère le travail des scientifiques.

Selon l’article du Monde Science et Techno de mai 2016, la France est au septième rang mondial et représente 4 % de la production de recherche citoyenne. Alors participez !

Pour en savoir plus

http://ansm.sante.fr/Services/Repertoires-des-essais-cliniques-de-medicaments
http://www.fastercures.org/reports/
www.cloudywithachanceofpain.com
http://www.universitedespatients.org/

Arthritis dans le magazine L’Equipe

Une belle visibilité

Dans le magazine L’équipe du mois d’aout 2017, 8 pages sont consacrées au champion de football N’Golo Kanté qui est depuis quelques mois devenu Ambassadeur de la Fondation.

Lors de son interview N’Golo explique sa motivation à porter les couleurs d’Arthirtis, et le Directeur de Fondation, Lionel Comole y est cité.

Nos chercheurs – Zoom sur… Elodie Rivière

Zoom sur… Elodie

Chercheur financé par la Fondation Arthritis depuis 2016.

Photo En direct d'un Labo 1

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis actuellement en première année de thèse dans les laboratoires de l’unité INSERM 1184 situés dans la Faculté de médecine de l’Université Paris-Sud. Mon projet de recherche porte sur le syndrome de Sjögren et le rôle des cellules épithéliales salivaires dans la physiopathologie de cette maladie auto-immune.

Quel est votre parcours ?

J’ai effectué des études de médecine à Paris et je me suis spécialisée en Rhumatologie. En parallèle de mes études de médecine, la recherche fondamentale m’a toujours intéressée et motivée. J’ai choisi la spécialité de Rhumatologie pour deux raisons principales, la première est son caractère clinique, plaçant l’examen des patients au centre de la démarche diagnostique, la seconde est son dynamisme dans la recherche de thérapies nouvelles avec notamment, le développement des biothérapies ciblées.
Mon intérêt pour la recherche s’est ensuite précisé, j’ai effectué un premier stage de Master 1 dans l’unité INSERM 702 au sein de l’équipe du Professeur Laurent Baud sur l’étude du rôle des calpaïnes et leur externalisation. Puis, j’ai eu l’opportunité de réaliser un Master 2 d’Immunologie à l’Université Paris-Sud dans l’unité INSERM 1184 sur le rôle de l’Interleukine-33 dans la physiopathogénie du syndrome de Sjögren primitif. Cette année de Master 2 m’a permis de confirmer mon goût pour la recherche translationnelle. J’ai maintenant la chance de pouvoir continuer mes recherches dans le cadre d’une thèse de science sous la direction du Professeur Xavier Mariette. La poursuite de ces travaux sur 3 ans est rendue possible grâce à un financement accordé par la Fondation Arthritis.

Vous êtes médecin-rhumatologue, pourquoi ce choix de vous investir dans la recherche fondamentale ?

Il me semble que l’interaction entre le monde de la recherche et la clinique est indispensable. D’une part, l’objectif principal des travaux menés en recherche fondamentale doit rester l’amélioration de la prise en charge des patients, le médecin ayant alors pour rôle de garantir ce dialogue entre recherche et clinique. D’autre part, l’optimisation des choix de traitements ciblés repose sur une meilleure connaissance de la physiopathologie des maladies.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre projet de recherche ?

Mon projet de thèse s’intéresse au rôle des cellules épithéliales salivaires au cours du syndrome de Sjögren primitif. Il s’agit d’une maladie auto-immune chronique qui est caractérisée par une destruction progressive des glandes salivaires et lacrymales conduisant à l’apparition d’une sécheresse oculaire et buccale. Cette maladie peut se compliquer d’atteintes d’autres organes, tels que les nerfs périphériques, le rein, les poumons, les vaisseaux et les articulations et également de lymphome. L’hypothèse d’un rôle actif des cellules épithéliales des glandes salivaires dans le développement de cette maladie est intéressante et prometteuse. Ce travail a pour objectif de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans la physiopathologie du syndrome de Sjögren primitif permettant à terme de développer des thérapies ciblées.

Quel est, selon vous, l’enjeu majeur aujourd’hui pour guérir le syndrome de Sjögren primitif ?

Les traitements utilisés actuellement au cours du syndrome de Sjögren primitif sont essentiellement symptomatiques et ciblent la sècheresse oculaire et buccale. En cas de complications viscérales, le recours à une corticothérapie ou à un traitement immunosuppresseur peut être nécessaire. Les progrès effectués avec le développement des biothérapies dans le traitement des maladies auto-immunes, telles que la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus érythémateux disséminé, constituent un espoir. Cependant, il n’y a pour l’instant pas d’essai thérapeutique contrôlé randomisé démontrant l’efficacité de ces traitements dans le syndrome de Sjögren primitif. Le développement de nouvelles thérapies nécessitera une meilleure compréhension des mécanismes à l’origine de la maladie et de son évolution. La mise en évidence de nouvelles cibles impliquées dans la physiopathologie du syndrome de Sjögren primitif est un enjeu majeur pour la découverte de traitements efficaces. Enfin, la recherche de biomarqueurs précoces de la maladie ou prédictifs de son évolution pourrait permettre d’optimiser la prise en charge des patients en personnalisant les indications des traitements.

Quels sont vos autres centres d’intérêt ?

J’aime beaucoup voyager. J’ai eu la chance de pouvoir faire plusieurs voyages à visée touristique et culturelle et j’ai également eu l’opportunité durant mes études de médecine de faire des stages dans des hôpitaux à l’étranger à Montréal (Canada) et à Lima (Pérou) qui ont été des expériences très enrichissantes humainement.

Congrès européen annuel de la rhumatologie : EULAR 2017

Le 70e Congrès EULAR

Près de 14 000 participants du monde entier ont assisté au congrès annuel de la rhumatologie en 2017. De nombreux travaux ont été présentés, rapportant les avancées récentes en recherche fondamentale, clinique, épidémiologique et translationnelle.
Notre attachée scientifique ainsi que, Elodie Rivière, jeune chercheur de la Fondation Arthritis ont participé au congrès EULAR et nous parlent des avancées remarquables dans la recherche contre les rhumatismes inflammatoires chroniques présentées lors de ces journées.

Biologie, physiopathologie et espoirs de nouvelles thérapies

Ces journées et les nombreux travaux présentés ont souligné la nécessité aujourd’hui d’approfondir nos connaissances sur la biologie des rhumatismes inflammatoires pour faire évoluer la prise en charge de ces maladies et découvrir de nouveaux traitements. Par exemple, le développement des immunocytokines qui correspondent à l’association d’une cytokine (responsable de l’action biologique) et d’un anticorps (permettant de délivrer le médicament de façon ciblée) semble intéressant dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Ainsi, une étude de phase Ib, actuellement en cours de phase II, présentée par M. Galeazzi et al. a montré que l’utilisation du Dekavil [protéine de fusion humanisée associant l’interleukine 10 et un anticorps localisant la protéine sur les zones inflammatoires] administré par voie sous-cutanée en association avec le méthotrexate permettait d’obtenir une réponse chez 57.7% des patients (15/26) après 8 semaines de traitement.

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Tabac & Polyarthrite

L’étude présentée par R. Seror et al., incluant plus de 70 000 femmes de la cohorte française E3N, a analysé l’impact du tabagisme actif et passif et des troubles du transit sur le risque de survenue d’une polyarthrite rhumatoïde. Les résultats de cette étude confirment le lien existant entre tabagisme actif et polyarthrite rhumatoïde et mettent en évidence un lien entre tabagisme passif dans l’enfance et développement d’une polyarthrite rhumatoïde. De plus, cette étude montre une association entre des antécédents de diarrhée chronique et le risque de développer une polyarthrite rhumatoïde. Ces données sont en accord avec le mode de développement de la polyarthrite rhumatoïde qui comprend une phase pré-clinique asymptomatique au cours de laquelle apparaissent les auto-anticorps.

Rôle de l’alimentation & rhumatismes

Une session du congrès était également consacrée au rôle de l’alimentation dans les maladies musculo-squelettiques. Ainsi, le Professeur P.Richette a notamment présenté des études qui démontrent une corrélation significative entre obésité et rhumatismes psoriasiques. L’obésité serait également corrélée à une mauvaise réponse aux traitements biologiques.

Cancer & Maladies inflammatoires

D’une manière intéressante, plusieurs présentations orales et posters ont porté sur les liens entre cancer et maladies inflammatoires chroniques. En effet, les immunothérapies antitumorales les plus récentes se basent sur la levée de l’inhibition du système immunitaire dans le but d’éradiquer la tumeur grâce à une réponse immunitaire plus efficace. Malheureusement ces immunothérapies induisent plusieurs effets indésirables dont des complications autoimmunes et parfois l’apparition de maladies inflammatoires chroniques. Les résultats récents présentés par R. Belkhir ont mis en évidence l’apparition de polyarthrite rhumatoïde chez des patients atteints de cancer et traités par immunothérapie. De telles études montrent clairement l’intérêt d’unir les efforts des oncologues et des rhumatologues pour approfondir les connaissances sur ces deux pathologies et les dysfonctionnements du système immunitaire qui leur sont associés.
Ces quelques exemples de travaux cités rendent compte du nombre et de la qualité de l’ensemble des présentations et reflètent le caractère très actif de la recherche en rhumatologie. L’intégralité du programme du congrès est disponible sur le site : http://www.congress.eular.org/

Ouvrir la voie de la guérison de l’Arthrose

Les Laboratoires Expanscience ce sont associés à la Fondation afin d’accompagner un programme de recherche unique au monde dédié à l’arthrose et au vieillissement cellulaires.

Expanscience consacre une pleine page sur ce projet et son partenairait avec la Fondation dans son rapport annuel 2016.

Extrait du rapport

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Focus sur un partenaire essentiel

Le message d’Expanscience

Aujourd’hui encore, tous les patients souffrant d’arthrose restent en attente d’un traitement curatif. C’est dans ce contexte que les Laboratoires Expanscience et la Fondation Arthritis s’associent dans le projet de Recherche ROAD « Research on OsteoArthritis Diseases » pour mieux comprendre les différents types d’arthrose et trouver de nouveaux traitements personnalisés. Pour la première fois en France, 50 ans d’expérience cumulée sont mis au service de la recherche sur l’arthrose, avec pour objectif final de guérir les patients. L’engagement financier de 1,2M€ viendra accélérer les découvertes, pour un premier essai chez l’homme planifié dans 3 à 5 ans.

En savoir plus sur le projet ROAD -> Cliquer ici

 

La fondation sur les réseaux