Bénédicte MANOURY, INSERM U1013, Hôpital Necker, PARIS
Les récepteurs Toll (TLRs) reconnaissent des motifs moléculaires (ligands) uniquement présents chez les microorganismes pathogènes tels que les bactéries ou les virus. Les TLR3-7-8-9 reconnaissent des acides nucléiques et sont localisés dans les endosomes des cellules hôtes telles que les cellules dendritiques (CDs), les macrophages et les cellules épithéliales.
Notre équipe a démontré que l’asparagine endopeptidase (AEP) et l’Insulin responsive aminopeptidase (IRAP), protéases endosomales, sont indispensables pour la présentation de peptides associés aux molécules du CMH de classe I et II et pour l’activation des TLR endocytiques dans les cellules dendritiques.
Objectifs du projet
Le but de ce projet est d’étudier l’implication de ces protéases au cours de l’arthrite sachant que la stimulation des TLRs joue un rôle primordial dans le développement de cette maladie auto-immune. En effet, des données préliminaires montrent que l’inhibition de la signalisation des récepteurs Toll endocytiques que ce soit dans des souris déficientes pour le gêne de l’AEP ou bien mutées pour le transporteur UNC93B1, chaperone indispensable au trafic de ces TLRs vers les endosomes, induit une exacerbation de l’arthrite.
Les protéases endosomales et les TLRs constituant d’excellentes cibles pharmacologiques, cette étude pourra également ouvrir de nouvelles possibilités de traitement de cette maladie auto-immune.
Répartition des dépenses
Répartition financière du projet
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Mots clés : Arthrite, CMH II, protéases,r écepteurs de l’immunité innée