La Fondation Arthritis soutient les futurs chercheurs !

Découvrez le portrait de Norma Saad, doctorante à l’université de Montpellier, financé par Arthritis R&D

Pouvez-vous vous présenter ?

« Passionnée par la science et la biologie du corps humain, je me suis intéressée depuis toujours par la compréhension approfondie du fonctionnement du corps humain et des mécanismes qui régissent la santé. Mon intérêt pour la science médicale s’étend de la biologie moléculaire à la physiologie, et je m’efforce constamment d’approfondir mes connaissances dans des domaines tels que la recherche clinique, la recherche biomédicale et la médecine préventive avec l’objectif ultime de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie. Fascinée par les avancées technologiques et les découvertes médicales, je suis constamment à l’affût des dernières recherches et études pour rester informée des progrès qui façonnent l’avenir de la santé. Ma passion pour la science de la santé va au-delà de la simple curiosité, me motivant à contribuer activement à la promotion de modes de vie sains et à la sensibilisation aux enjeux médicaux au sein de ma communauté. En dehors des laboratoires, je suis également investie dans la communication scientifique, cherchant à rendre les concepts médicaux accessibles au grand public. »

Quel est votre parcours ?

« Je suis titulaire d’une Licence en sciences de laboratoire médicale de l’université Arabe de Beyrouth au Liban, qui m’a fourni une solide formation dans ce domaine. J’ai ensuite poursuivi mes études de master en Microbiologie et Immunologie au sein de la même université. Au cours de mon cursus, j’ai eu l’opportunité d’effectuer de nombreux stages dans des laboratoires diagnostiques dans plusieurs hôpitaux et laboratoires spécialisés au Liban. En plus, j’ai effectué un stage de M2 à l’institut de médecine régénérative et biothérapie (IRMB) à Montpellier, au sein de l’équipe 3 et sous la supervision de Mme Duroux-Richard. Pendant ce stage, j’ai travaillé sur le rôle des microARN dans l’ostéoclastogenèse, approfondissant ainsi mes connaissances et compétences dans la recherche biomédicale. Je nourris une véritable passion pour les sciences et la santé, en particulier pour l’étude approfondie du corps humain. Ma formation et mon expérience m’ont permis de développer une compréhension approfondie des mécanismes biologiques et de développer une vision holistique du fonctionnement du corps humain.

Actuellement, je suis doctorante à l’université de Montpellier sous la direction de Dr Florence APPARAILLY et la co-direction du Prof. Eric JEZIORSKI. Je travaille sur le rôle des facteurs épigénétiques dans la physiopathologie de l’arthrite chez les patients atteints de la fièvre Méditérranéenne familiale. Mon travail de recherche, financée par la Fondation Arthritis, vise à comprendre comment les marqueurs épigénétiques peuvent influencer le développement et la progression de l’arthrite chez ces patients. Cette étude constitue une avancée prometteuse dans la compréhension des mécanismes sous-jacents à cette maladie. »

Quel est votre projet ?

« La fièvre méditerranéenne familiale (FMF) est une maladie rare récessive qui provoque des épisodes inflammatoires récurrents associés à des douleurs articulaires et des fièvres. Cette maladie est causée par des mutations dans le gène MEFV qui entraînent un fonctionnement anormal de la protéine pour laquelle il code (pyrine). La pyrine joue un rôle clé dans les cellules sentinelles de notre organisme et les mutations de la FMF entrainent une exacerbation des réponses inflammatoires. Bien que la maladie soit généralement héritée des deux parents, il arrive que des individus porteurs d’une seule mutation présentent des symptômes de FMF. Mon projet de recherche vise à comprendre pourquoi des individus théoriquement porteurs sains sont malades. J’ai émis l’hypothèse que cela pouvait être dû à des éléments épigénétiques qui contrôlent l’expression des gènes. En collaboration avec le service des urgences pédiatriques du CHU de Montpellier, nous avons travaillé sur une cohorte d’individus porteurs de mutations dans le gène MEFV et présentant ou pas les symptômes de la FMF, pour étudier ces mécanismes. Mon travail vise à découvrir comment les changements dans notre matériel génétique peuvent influencer la réponse inflammatoire, afin d’améliorer la prise en charge de la FMF chez les porteurs d’une seule mutation. »

« Mieux vivre son lupus » avec Clarins et la Fondation Arthritis

A l’occasion de la journée mondiale du lupus, qui a lieu chaque année le 10 mai, Clarins et la Fondation Arthritis dévoilent une première vidéo, avec Yosra Messai et Magali Marx, qui lance le projet : « Mieux vivre son lupus ».

Cette initiative vise à aider, accompagner et améliorer la qualité de vie des patients en développant des vidéos tutorielles sur les aspects bien-être et acceptation de soi pendant les différentes phases de la maladie (poussées et rémission).

Le lupus, de quoi s’agit-il ?

Plus de 5 millions de personnes souffrent de lupus dans le monde, dont près de 90% sont des femmes, surtout des jeunes entre 15 et 45 ans.  Le lupus est une maladie chronique auto-immune responsable de la production d’auto-anticorps dirigés contre des composants des propres cellules du patient. C’est une maladie systémique capable de provoquer secondairement une agression de certains tissus, comme la peau ou les articulations, mais aussi d’organes comme le rein. L’atteinte cutanée touche plus de 80% des patients lupiques et se caractérise par sa photosensibilité et la formation de plaque rouge au niveau du visage. Ces lésions érythémateuses caractéristiques de la maladie prennent l’aspect d’un masque en forme d’ailes de papillon autour des yeux, sur le nez, les pommettes ou sur d’autres zones du corps exposées au soleil comme le décolleté et les avant-bras. Le lupus systémique évolue par des périodes de poussées alternées par des phases de rémission. La fréquence et la durée des poussées, comme des rémissions, sont imprévisibles.

Un projet pour accompagner les patients

L’idée d’un projet de collaboration avec Clarins est née des difficultés que rencontrent les patients lupiques en lien avec ce caractère affichant de la maladie, avec les lésions visibles sur le visage. Ces lésions ont un impact psychologique lourd et peuvent altérer la qualité de vie des patientes, aussi bien au niveau personnel que professionnel. Elles peuvent entrainer un état d’anxiété, une dépréciation de l’estime de soi, avec un risque de repli. Ces difficultés peuvent alors influencer l’évolution de la maladie et l’adhérence aux traitements. En collaboration avec les équipes des centres de référence des maladies auto-immunes systémiques de l’Est et du Sud-Ouest (RESO), et la filière de santé pour les maladies auto-immunes et auto-inflammatoires rares (FAI2R), ce projet porté par la Fondation Arthritis et Clarins a pour objectif d’aider les patients à mieux vivre le lupus mais également le personnel paramédical avec des missions directes de soutien aux patientes.

Des tutoriels et vidéos seront élaborées et mises à disposition pour donner tous les conseils bien-être, protection solaire, soin et maquillage avec une vraie notion de plaisir, reprendre confiance en soi et savoir se mettre en valeur (hydratation, protection solaire, stress). Les équipes Make-up de Clarins vont également rencontrer et suivre des patientes dans leur quotidien pour les écouter, recueillir leurs attentes et leur apporter des conseils personnalisés. Des journées de rencontre en présence du personnel médical et paramédical sont aussi prévues pour faciliter les échanges et l’aide apportée aux patientes.

Congrès « Resolution Days »

Besançon accueillera la 3ième édition des journées dédiées à la résolution de l’inflammation « 3rd Resolution Days », congrès international dédié à mieux comprendre les mécanismes biologiques de la résolution de l’inflammation, comment l’identifier en clinique et s’en inspirer pour développer les médicaments de demain.

« 3rd Resolution Days » du 26 au 29 Avril 2023

Il existe aujourd’hui plus de 80 maladies inflammatoires chroniques pour lesquelles on ne guérit toujours pas malgré notre arsenal thérapeutique actuel. En effet, les médicaments disponibles à l’heure actuelle vont pouvoir réduire les symptômes et espacer les crises mais ne sont pas curatifs – Le processus de résolution de l’inflammation est un processus
biologique qui permet à la réaction inflammatoire de s’arrêter naturellement. Ce processus a été démontré défaillant dans la plupart des maladies inflammatoires chroniques.

La troisième édition des journées sur la Résolution, i.e. de l’inflammation, vont permettent aux experts internationaux, chercheurs et cliniciens, d’échanger leurs dernières avancées sur la compréhension des mécanismes biologiques régulant ce processus, les signes cliniques permettant de mieux appréhender et traiter ces pathologies et, sur le développement de nouvelles approches thérapeutiques visant à rétablir ce processus défaillant comme traitements innovants de ces maladies touchant plus de 400 millions de personnes dans le monde.

Ces journées uniques sont organisées par le Dr Sylvain Perruche, chercheur au sein de l’unité de recherche Inserm RIGHT, à Besançon, expert du domaine, et feront intervenir les experts internationaux spécialistes de la question.

Cette troisième édition aura lieu à l’Hôtel Mercure de Besançon, au sein duquel les participants résideront ainsi qu’à l’Hôtel de Paris. Doubs Tourisme proposera aux invités et participants de visiter la Ville et la Citadelle afin de favoriser l’interaction entre les participants et mettre en avant notre ville et ses atouts.

Ces journées ne sont pas ouvertes au grand public.

https://www.resolutiondays.co/

Journée internationale des femmes et des filles de science

Quels sont les points communs entre Henrietta Leavitt, Rosalind Franklin et Marie Curie ?

Vous vous en doutez, ce sont trois immenses femmes scientifiques, précurseurs en leur temps, et qui ont dû -en plus- affronter de nombreux préjugés pour pouvoir être reconnues comme scientifiques par la société de l’époque.

C’est seulement en 2015 que l’assemblée générale de l’ONU adopte la résolution A/RES/70/212 qui proclame que désormais, le 11 février de chaque année est la Journée internationale des femmes et des filles de science.

Cette journée permet de rappeler que les femmes et les filles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée.

A cette occasion nous vous proposons d’aller à la rencontre de notre Directrice Scientifique, Yosra Messai, qui revient sur son parcours, ses inspirations et ses missions.

Yosra, pouvez-vous vous présenter ?

Je suis scientifique de formation et passionnée par la communication et le contact humain. J’ai eu l’opportunité de travailler dans des secteurs divers, aussi bien la recherche scientifique que la production et l’événementiel culturel ou encore dans le milieu associatif.

C’est pour toutes ces raisons que j’ai souhaité intégrer la Fondation en 2017, en tant que Directrice scientifique de la Fondation Arthritis et Arthritis R&D.

Mes missions principales s’articulent autour de deux grands axes. Tout d’abord, la réflexion prospective et stratégique sur le financement mais aussi l’impact de notre recherche scientifique à la Fondation : conception et déploiement de la politique scientifique dégagée. Ainsi que la gestion, coordination et développement du département scientifique (communication, budget, stratégie). Je coordonne et manage les équipes aussi bien en interne qu’au sein des laboratoires et j’encadre les thèses CIFRE. Cela représente une dizaine de personnes.

Quel métier vouliez-vous faire quand vous étiez enfant ?

J’ai décidé de devenir chercheuse à l’âge de 6 ans en regardant le téléthon. Impressionnée par les témoignages des chercheurs sur leur métier, je voulais moi aussi « guérir tous les enfants malades ». Cette même soirée, j’ai d’ailleurs écrit sur mon cahier de souvenirs « Métier souhaité : chercheuse dans le domaine de la médecine » et j’ai accroché un poster de Marie Curie dans ma chambre.

Quelle femme vous inspire ?

J’en retiendrai deux, très différentes mais qui sont et qui ont été de réelles sources d’inspiration.

Marie Curie : Brillante scientifique mais aussi engagée. Elle est le symbole de la lutte des femmes dans des domaines, à l’époque, réservés aux hommes. Elle m’a donné envie de faire ce métier dès mon plus jeune âge.

Amel ElGaieed : mon ancienne directrice de thèse qui était une chercheuse exceptionnelle mais aussi une grande artiste, passionnée d’arts et de culture. Elle regroupe à mes yeux tout ce qui me passionne : la recherche et l’art au sens large. Elle m’a montrée que l’on pouvait faire son métier avec plaisir et sans abandonner ses passions.

Quel conseil donneriez-vous à une jeune femme rêvant d’avoir une carrière scientifique ?

On le sait pour prétendre à une carrière scientifique les années d’étude sont longues et il ne faut pas compter ses heures. Mais le principal conseil que je pourrais donner est d’être passionnée. Passionnée par l’envie de grandes découvertes et de permettre à des patients de continuer à y croire. C’est un métier qui apprendra aussi à être patiente, persévérante et combattive dans les différentes circonstances.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours et votre expertise ?

Titulaire d’un master et d’un doctorat en Immunologie, j’ai été chercheuse à l’Institut Gustave Roussy dans l’Unité « Immunologie et immunothérapies antitumorales » pendant près de 10 ans. Ma formation intègre des connaissances spécifiques aussi bien en immunopathologies qu’en développement de thérapies innovantes. Riche de mon expérience en recherche et en enseignement universitaire, j’ai rejoint la Fondation Arthritis pour mettre à profit mes compétences au profit de la gestion des projets de recherche scientifique Arthritis.

En 2019, et à l’occasion du 30ème anniversaire de la Fondation Arthritis, je me suis penchée sur un bilan de toute notre recherche financée, son impact et une réflexion prospective sur ses perspectives.

L’élaboration de la stratégie a ainsi été le fruit d’un processus de réflexion associant un questionnement sur la nature des défis scientifiques auxquels doit répondre la Fondation et une analyse critique de notre stratégie de financement et de l’impact de notre recherche.

Dans une démarche scientifique et structurante, nous avons tout d’abord établi un état des lieux de la recherche financée actuellement par la Fondation, en prenant également en considération les enseignements tirés des plans et approches stratégiques pertinents d’autres organisations travaillant sur les RMS. L’ensemble de ces recommandations ont été articulées autour de piliers stratégiques et d’objectifs qui constituent la stratégie scientifique de la Fondation. Une deuxième phase a consisté à identifier les grandes questions de recherche sur les RMS retenues comme prioritaires dans les prochaines années. Ces axes prioritaires ont été définis en prenant notamment en considération les enjeux actuels de la recherche sur les RMS et des leviers pertinents d’innovation dans la recherche afin de garantir que la recherche de la Fondation soit, non seulement, en adéquation avec les besoins des patients mais également innovante et tournée vers l’avenir.

Vous pouvez retrouver cette stratégie ici

Ma mission sera désormais de déployer cette stratégie en une organisation structurée, une politique de recherche affirmée et un plan d’action en parfaite adéquation avec les défis posés; une stratégie au service d’une recherche adaptée à nos enjeux et nos ressources, une recherche pertinente et d’excellence, pour demain réussir à soulager les patients et guérir les rhumatismes inflammatoires chroniques .

La web-série qui donne la parole aux chercheurs

Le quotidien de nos chercheurs vous intéresse ? Vous souhaitez connaitre leurs doutes et leurs visions de la recherche de demain ? Notre web-série « Paroles de chercheurs » est faite pour vous !

Acteur majeur de la recherche sur les Rhumatismes et maladies Musculo-Squelettiques (RMS) depuis plus de 30 ans, la Fondation finance des projets de recherche innovants et prometteurs.
Au cœur de nos actions, les chercheurs travaillent avec passion pour trouver le remède de demain dans le but de soigner des patients qui souffrent.
Au quotidien, un chercheur conçoit et conduit des projets de recherche en s’appuyant sur des connaissances abstraites ou spéculatives. Il vérifie des hypothèses par des expérimentations en laboratoire et élabore des interprétations théoriques des analyses effectuées.
Le chemin de la guérison n’est pas une chose simple, elle demande une qualité d’adaptation forte, un sens de la créativité unique et une détermination sans faille.
C’est pourquoi, à travers sa première web-série, la Fondation Arthritis souhaite mettre en lumière des héros du quotidien qui offrent leur vie à la recherche médicale ! A travers ces vidéos, nos chercheurs partagent leurs points de vue sur les qualités requises pour pratiquer ce métier, la nécessité du travail d’équipe, leurs doutes et le futur de leur profession. Chaque mois, découvrez un nouvel épisode de « Paroles de chercheurs » et entrez dans les coulisses de la recherche.

(Re)découvrez notre 1er épisode avec Florence APPARAILLY, Directrice de recherche à l’INSERM, qui partage sa vision et son expérience en tant que femme dans le monde la recherche. Un moment de partage unique qui met en avant l’engagement de nombreuses femmes du domaine pour faire avancer les choses.
Nous vous donnons rendez-vous tous les mois sur notre chaîne YouTube « Fondation Arthritis » pour découvrir un nouvel épisode de « Paroles de chercheurs ». Abonnez-vous !

 

Rencontre avec notre jeune chercheuse Pauline Vachin

Notre Directrice Scientifique a été à la rencontre de Pauline Vachin, jeune chercheuse travaillant sur le projet Cure Ra.

Pouvez-vous vous présenter à nos donateurs ?

Je m’appelle Pauline VACHIN, je suis pharmacienne et chercheuse en Immunologie.
De nature curieuse, j’ai toujours aimé comprendre les mystères du corps humain et des patients. Aujourd’hui, je reste encore étonnée de gagner ma vie en réalisant ma passion, voire en l’enseignant à des étudiants qui viennent se former dans notre laboratoire.

Quel est votre parcours ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire de la recherche ?

Le coup de cœur pour la recherche est venu en terminale quand j’ai pu partir un mois à Heidelberg dans un laboratoire de recherche. Le coup de foudre a été immédiat. J’ai découvert la joie de me lever chaque matin pour trouver les réponses à plein de questions dont nul n’a encore la réponse : identifier des nouvelles maladies, les comprendre, étudier comment les soigner… En faisant un double cursus Pharmacie-Sciences, j’ai travaillé d’abord sur des maladies génétiques rares puis, lors de ma thèse de sciences j’ai découvert l’étude du système immunitaire. Nouveau coup de foudre…

Pouvez-vous nous présenter le projet de recherche sur lequel vous travaillez et ses ambitions ?

Je travaille depuis maintenant 4 ans sur le projet CureRA qui regroupe les expertises de 4 équipes de recherche autour d’un but commun : trouver un traitement curatif à la polyarthrite rhumatoïde. Ce traitement vise à détruire les lymphocytes B responsables de la production des auto-anticorps : les B ACPA+.
Pour étudier l’efficacité de notre traitement, il a fallu réussir à cultiver, amplifier ces cellules qui sont rares et fragiles. Cela m’a pris plus de trois ans pour réussir à mimer ces cellules !
Après les bons résultats se sont vite enchaînés : nous avons réussi à démontrer l’efficacité de notre stratégie thérapeutique aussi bien in vitro qu’in vivo. Depuis nous avons déposé 3 brevets en espérant soigner des patients dans un futur proche.

La Fondation Arthritis en 3 mots

Ambitieux, Collaboratif et Novateur

Explorer la contribution des gènes liés au chromosome X

Notre jeune chercheur, Charles-Henry Miquel, doctorant en 3ème année de thèse dans l’équipe du Dr Jean-Charles Guéry à l’institut toulousain des maladies infectieuses et inflammatoires (INFINITY) a présenté ses travaux de thèse lors de la journée EXPLORX réunissant scientifiques, médecins et patients au centre médical universitaire de Genève en juin dernier.

EXPLORX est un projet regroupant plusieurs équipes internationales dont le but est d’explorer la contribution des gènes liés au chromosome X dans la plus grande susceptibilité des femmes de développer des maladies auto-immunes telles que le Lupus Érythémateux Systémique (LES) qui affecte 9 femmes pour 1 homme. Ce projet est financé par la Fondation suisse FOREUM qui œuvre pour la recherche en rhumatologie et se consacre à la promotion de la recherche sur les maladies rhumatismales et musculo- squelettiques.

Lors de cette journée, Charles-Henry a présenté ses travaux de thèse, soutenus par la Fondation Arthritis, qui vise à tester l’hypothèse selon laquelle la plus grande susceptibilité des femmes à développer un lupus pourrait s’expliquer par une augmentation du niveau d’expression des gènes liés au chromosome X, dont TLR7, résultant de l’échappement à l’inactivation du chromosome X (XCI).

Cette journée fut un moment d’échange et de partage entre les partenaires scientifiques mais également avec les associations de patients lupiques qui ont assisté et participé à cette rencontre. Le point d’orgue de cette journée fut la mise en place d’une table ronde autour de laquelle les patients ont exposé leur quotidien, leur expérience de la maladie, leurs doutes, mais également l’espoir qu’ils fondent dans la recherche. Ce fut un échange très riche au cours duquel les scientifiques ont pu être sensibilisés aux difficultés et problématiques des patients et constater à quel point leur recherche suscite l’espoir de mieux appréhender la complexité de la maladie et à terme de développer de nouvelles thérapeutiques.

Les jeunes talents de la recherche Arthritis

Le programme de financement «Bourse de thèse CIFRE – ARTHRITIS R&D» a pour objectif de financer et co-encadrer une thèse en Sciences sur les Rhumatismes et maladies Musculo Squelettiques (RMS) en partenariat avec un laboratoire de recherche académique dans le cadre d’une Convention Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRE). A travers ce programme, la Fondation souhaite attirer des jeunes scientifiques vers la recherche sur les RMS, contribuer à leur formation pour initier leur carrière de chercheur·se·s et encourager des propositions de recherche innovantes à fort potentiel de valorisation et porteuses de retombées scientifiques.

Formations & orientation

Le soutien aux jeunes chercheur·se·s contribue non seulement à la formation des jeunes scientifiques qui s’engagent dans la recherche sur les RMS, mais permet également d’orienter des jeunes chercheur·se·s scientifiques à fort potentiel vers les disciplines de la recherche sur les RMS.

La Fondation a fait du soutien à la nouvelle génération de chercheuses et de chercheurs un enjeu primordial en y consacrant un financement dédié d’aide aux études et des thèses depuis 2006. Ce financement consiste en des allocations de recherche attribuées à des doctorant·es sélectionné·es à l’issue d’appels à projets. La Fondation a ainsi financé 37 projets de thèse pour un montant total de 2M d’Euros, ce qui représente 17% du budget total investi dans la recherche. Ces projets ont abouti à 84 publications scientifiques de haut niveau.

Dans sa stratégie scientifique 2020-25, la Fondation s’est donnée pour objectif de renforcer cette dynamique en proposant plus de financements aux jeunes chercheur·se·s afin de faire émerger les leaders de la recherche sur les RMS de demain. Cette volonté se concrétise principalement par un appel à projet annuel destiné aux doctorant·es : le programme de financement “Bourse de thèse CIFRE – ARTHRITIS R&D”.

Notre objectif

Soutenir une recherche innovante tournée vers le patient tout en augmentant le capital humain de chercheurs en rhumatologie.
La Fondation ambitionne de financer une dizaine d’étudiants par an pour près de 300 000 euros – choisis par notre Conseil Scientifique. Leur thématique est la recherche translationnelle (tournée vers le patient) et sur l’ensemble des pathologies musculosquelettiques. Pour répondre rapidement aux défis actuels posés par les RMS, la Fondation a choisi de financer en priorité des projets répondant à ses axes de recherche prioritaires qui cadrent les choix à faire sur les grands enjeux de la recherche sur les RMS en fonction des ressources de la Fondation et en tenant compte de l’état de progrès des connaissances sur chaque question.

La Fondation a choisi également de privilégier les projets présentant des approches innovantes et de rupture technologique et/ou conceptuelle. Dans sa stratégie scientifique, la Fondation a sélectionné 7 vecteurs d’innovation qui vont façonner les progrès de la recherche, du diagnostic et des thérapies, notamment dans la recherche sur les RMS. L’ensemble de ces progrès permettra de développer la compréhension des mécanismes physiopathologiques des pathologies complexes et l’identification de groupes de patient·es correspondant à un profil plus spécifique, défini par un patrimoine métabolique ou génétique particulier.

Dans le cadre de leur soutien à l’innovation et à l’émergence de projets dans le domaine des rhumatismes de l’enfant, la Fondation Arthritis et la Société Francophone de Rhumatologie et de Maladie inflammatoire pédiatrique (SOFREMIP) ont ouvert un appel à projet pour le financement pendant 3 ans d’une thèse. La lauréate est Norma SAAD avec son projet intitulé « Rôle des microARN dans la physiopathologie de l’arthrite chez les patients atteints de la fièvre Méditérranéenne familiale »

Nouveau rendez-vous « Science & Santé »

WEBINAIRE ARTHRITIS
La Fondation a lancé en mai son premier webinaire « Science & Santé » sur le Microbiote. Le premier d’une longue série. Rendre notre recherche accessible à tous est un réel enjeu pour la Fondation Arthritis.

En effet, c’est pour répondre à cette mission que nous avons décidé de créer des rendez-vous « Science & Santé » sous format vidéo en direct et en replay sur notre chaine Youtube.
Un outil interactif et ludique, afin de vous apporter des clés de compréhension sur de grandes thématiques de santé, et en vous faisant découvrir les pistes de recherches associées, et cela quelques soient votre niveau scientifique.

La Fondation Arthritis a donné rendez-vous à ses donateurs et à sa communauté le 24 mai dernier pour participer à son premier webinaire sur la thématique « Le Microbiote, comprendre et découvrir les pistes de recherches associées. ».
L’objectif de cette vidéo est de vous offrir une vue générale sur le microbiote : De quoi s’agit-il ? Comment l’analyse-ton ? Quels sont les liens entre son dérèglement et certaines pathologies chroniques, comme les maladies rhumatismales ? Comment agir sur le microbiote ? Quelles sont les pistes en recherche ?
Autant de questions (et bien plus encore), qui sont traitées par nos deux intervenants de qualité :
Marion MATHIEU, formatrice scientifique dans l’association Tous Chercheurs et le Professeur Ulrich MEINZER, pédiatre dans le Service de rhumatologie pédiatrique de l’Hôpital Debré.
L’occasion de vous présenter les travaux et les avancées du Professeur Meinzer sur son projet de recherche sur l’Arthrite Juvénile Idiopathique (AJI) et le microbiote. Un projet, innovant sur le plan conceptuel et méthodologique, qui ouvrira la voie à l’amélioration du diagnostic et du traitement des patients atteints d’AJI.

Nous vous invitons à retrouver ce premier webinaire en replay sur notre chaine Youtube.

Lancement de deux appels à projet

La Fondation Arthritis est fière de vous annoncer le lancement des appels à projet Arthritis R&D, pour financement en 2023.

  • Programme Labéllisé Arthritis R&D 2023 :

Une des missions de la Fondation ARTHRITIS est de soutenir une recherche d’excellence sur les RMS qui a le potentiel de se traduire rapidement en bénéfices pour les patient·es. Le programme Labellisé ARTHRITIS R&D, soutenu par la Fondation via ARTHRITIS R&D, est destiné à apporter un soutien financier significatif et pluriannuel à des projets ambitieux aux retombées rapides et concrètes.

Ce financement s’adresse à des chercheur·ses évoluant au sein d’une équipe possédant une expertise établie dans la recherche sur les RMS. À travers ce financement, la Fondation ARTHRITIS souhaite encourager des propositions de recherche innovantes, s’inscrivant dans une démarche de valorisation avec un potentiel d’impact scientifique et/ou clinique bien identifié.

Le montant attribué par projet est de 300 000 € sur une durée totale de 3 ans (100 000 € par an renouvelable 2 fois après évaluation de l’avancement annuel).

Les candidatures sont ouvertes du  30 mai jusqu’au 29 Juillet 2022 pour le programme Labellisé. 

  • Subvention Emergence 2023 :

La Fondation Arthritis s’est fixée comme principal objectif de soutenir une recherche française de qualité contribuant à l’avancement de la compréhension des RMS, à l’identification de nouveaux marqueurs diagnostiques et à la découverte de nouvelles pistes thérapeutiques.

La subvention Arthritis pour l’émergence de projets est destinée à l’amorçage de projets de recherche innovants visant à faire émerger de nouvelles thématiques et/ ou technologies sur les RMS.

À travers ce financement, la Fondation ARTHRITIS souhaite impulser l’émergence de nouvelles pistes de recherche dans les RMS intégrant une rupture technologique ou conceptuelle et favoriser la montée en puissance de projets scientifiques permettant l’obtention de financements nationaux ou internationaux de plus grande envergure.

Le montant attribué par projet est de 25 000 € pour une durée d’1 an.

Les candidatures sont ouvertes du  30 mai jusqu’au 26 Juin 2022 pour la subvention Emergence. 

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