Journée internationale des femmes et des filles de science

Quels sont les points communs entre Henrietta Leavitt, Rosalind Franklin et Marie Curie ?

Vous vous en doutez, ce sont trois immenses femmes scientifiques, précurseurs en leur temps, et qui ont dû -en plus- affronter de nombreux préjugés pour pouvoir être reconnues comme scientifiques par la société de l’époque.

C’est seulement en 2015 que l’assemblée générale de l’ONU adopte la résolution A/RES/70/212 qui proclame que désormais, le 11 février de chaque année est la Journée internationale des femmes et des filles de science.

Cette journée permet de rappeler que les femmes et les filles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée.

A cette occasion nous vous proposons d’aller à la rencontre de notre Directrice Scientifique, Yosra Messai, qui revient sur son parcours, ses inspirations et ses missions.

Yosra, pouvez-vous vous présenter ?

Je suis scientifique de formation et passionnée par la communication et le contact humain. J’ai eu l’opportunité de travailler dans des secteurs divers, aussi bien la recherche scientifique que la production et l’événementiel culturel ou encore dans le milieu associatif.

C’est pour toutes ces raisons que j’ai souhaité intégrer la Fondation en 2017, en tant que Directrice scientifique de la Fondation Arthritis et Arthritis R&D.

Mes missions principales s’articulent autour de deux grands axes. Tout d’abord, la réflexion prospective et stratégique sur le financement mais aussi l’impact de notre recherche scientifique à la Fondation : conception et déploiement de la politique scientifique dégagée. Ainsi que la gestion, coordination et développement du département scientifique (communication, budget, stratégie). Je coordonne et manage les équipes aussi bien en interne qu’au sein des laboratoires et j’encadre les thèses CIFRE. Cela représente une dizaine de personnes.

Quel métier vouliez-vous faire quand vous étiez enfant ?

J’ai décidé de devenir chercheuse à l’âge de 6 ans en regardant le téléthon. Impressionnée par les témoignages des chercheurs sur leur métier, je voulais moi aussi « guérir tous les enfants malades ». Cette même soirée, j’ai d’ailleurs écrit sur mon cahier de souvenirs « Métier souhaité : chercheuse dans le domaine de la médecine » et j’ai accroché un poster de Marie Curie dans ma chambre.

Quelle femme vous inspire ?

J’en retiendrai deux, très différentes mais qui sont et qui ont été de réelles sources d’inspiration.

Marie Curie : Brillante scientifique mais aussi engagée. Elle est le symbole de la lutte des femmes dans des domaines, à l’époque, réservés aux hommes. Elle m’a donné envie de faire ce métier dès mon plus jeune âge.

Amel ElGaieed : mon ancienne directrice de thèse qui était une chercheuse exceptionnelle mais aussi une grande artiste, passionnée d’arts et de culture. Elle regroupe à mes yeux tout ce qui me passionne : la recherche et l’art au sens large. Elle m’a montrée que l’on pouvait faire son métier avec plaisir et sans abandonner ses passions.

Quel conseil donneriez-vous à une jeune femme rêvant d’avoir une carrière scientifique ?

On le sait pour prétendre à une carrière scientifique les années d’étude sont longues et il ne faut pas compter ses heures. Mais le principal conseil que je pourrais donner est d’être passionnée. Passionnée par l’envie de grandes découvertes et de permettre à des patients de continuer à y croire. C’est un métier qui apprendra aussi à être patiente, persévérante et combattive dans les différentes circonstances.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours et votre expertise ?

Titulaire d’un master et d’un doctorat en Immunologie, j’ai été chercheuse à l’Institut Gustave Roussy dans l’Unité « Immunologie et immunothérapies antitumorales » pendant près de 10 ans. Ma formation intègre des connaissances spécifiques aussi bien en immunopathologies qu’en développement de thérapies innovantes. Riche de mon expérience en recherche et en enseignement universitaire, j’ai rejoint la Fondation Arthritis pour mettre à profit mes compétences au profit de la gestion des projets de recherche scientifique Arthritis.

En 2019, et à l’occasion du 30ème anniversaire de la Fondation Arthritis, je me suis penchée sur un bilan de toute notre recherche financée, son impact et une réflexion prospective sur ses perspectives.

L’élaboration de la stratégie a ainsi été le fruit d’un processus de réflexion associant un questionnement sur la nature des défis scientifiques auxquels doit répondre la Fondation et une analyse critique de notre stratégie de financement et de l’impact de notre recherche.

Dans une démarche scientifique et structurante, nous avons tout d’abord établi un état des lieux de la recherche financée actuellement par la Fondation, en prenant également en considération les enseignements tirés des plans et approches stratégiques pertinents d’autres organisations travaillant sur les RMS. L’ensemble de ces recommandations ont été articulées autour de piliers stratégiques et d’objectifs qui constituent la stratégie scientifique de la Fondation. Une deuxième phase a consisté à identifier les grandes questions de recherche sur les RMS retenues comme prioritaires dans les prochaines années. Ces axes prioritaires ont été définis en prenant notamment en considération les enjeux actuels de la recherche sur les RMS et des leviers pertinents d’innovation dans la recherche afin de garantir que la recherche de la Fondation soit, non seulement, en adéquation avec les besoins des patients mais également innovante et tournée vers l’avenir.

Vous pouvez retrouver cette stratégie ici

Ma mission sera désormais de déployer cette stratégie en une organisation structurée, une politique de recherche affirmée et un plan d’action en parfaite adéquation avec les défis posés; une stratégie au service d’une recherche adaptée à nos enjeux et nos ressources, une recherche pertinente et d’excellence, pour demain réussir à soulager les patients et guérir les rhumatismes inflammatoires chroniques .

Une action peut tout changer !

Impactons l’avenir

Aujourd’hui encore, les rhumatismes et maladies musculo-squelettiques sont trop souvent banalisés dans nos sociétés et dans la pensée collective… « Ce ne sont pas des pathologies grave ! » Et pourtant nous sommes face à une urgence vitale, une épidémie à bas bruit qui se repend dans le monde entier et qui laisse dans le silence des millions de personnes en souffrance.

Donner à la Fondation, c’est éradiquer la « fatalité » qui gravite autour de ces pathologies, et ne plus être résigné !

Avec des projets de recherche innovants et à forts impact, nous avons les moyens de briser les idées reçues et d’apporter de réelles solutions pour demain.

Nous comptons sur votre générosité pour que le combat continue et que la guérison triomphe.

Agissons, Donnons !

Les personnes atteintes de maladie articulaire paraissent en bonne santé, elles sont pourtant pétries de douleurs. Porteur d’un « handicap invisible », elles luttent pour mener une vie descente.

Conscient du quotidien contraignant que des millions de personnes atteintes de lombalgie chronique vivent, la Fondation Arthritis finance un projet sur une intelligence artificielle du nom de Back-4P. Les objectifs de ce programme sont de mieux comprendre les caractéristiques et l’évolution des patients souffrant de lombalgie chronique, afin de développer des algorithmes pour prédire le risque d’évolution et de proposer des solutions personnalisées de coaching grâce à une application smartphone.

Le quotidien d’une personne atteinte de polyarthrite rhumatoïde est difficile physiquement et psychologiquement.  Contraint d’endurer une dégradation progressive de ses articulations, le patient est démuni sans solution médicale adaptée.

De cette analyse alarmante, la Fondation Arthritis finance un traitement innovant ciblant les causes de la polyarthrite rhumatoïde. Le nom du projet est Cure-RA et son objectif est de générer une rémission de long terme voire une guérison de la maladie d’ici 2030.

1 jeune sur 3 est atteint de maladies articulaires, une souffrance infantile méconnu de tous. Contraints souvent d’endurer ces affections pendant des décennies, cette situation conduit à une dégradation progressive de leur état psychologique et physique.

Conscient de cette pénibilité, la Fondation Arthritis finance un projet, innovant sur le plan conceptuel et méthodologique, qui ouvrira la voie sur l’amélioration du diagnostic et du traitement des patients atteints d’Arthrite Juvénile.

Aujourd’hui, il n’existe aucune thérapie agissant efficacement sur la progression de l’arthrose.

Notre mission est de fournir une solution thérapeutique durable pour répondre à l’important besoin médical non satisfait sur cette pathologie. Pour cela, la Fondation Arthritis finance un traitement novateur 4Moving Biotech qui a d’ores et déjà des résultats positifs sur la douleur et sur la structure. De plus, un premier essai clinique chez les patients est en cours !

Un podcast pour parler d’activité physique !

« On se bouge ! »
Activité physique et maladies musculosquelettiques, des liaisons dangereuses ?

Le saviez-vous ?
Le 12 octobre c’est le « World Arthritis Day », la journée mondiale des rhumatismes.

A cette occasion, la Fondation Arthritis, l’Inserm, la Société Française de Rhumatologie, et 17 associations de patients, se sont associés autour de l’initiative « Ensemble Contre les Rhumatismes (ECR)».

L’objectif de l’édition ECR2022 est de faire le point sur les dernières données issues de la recherche sur la thématique suivante : « Activité physique et maladies chroniques rhumatismales ».

Depuis une dizaine d’années, on observe une prise de conscience du rôle positif de l’activité physique dans la santé des individus.

Mais beaucoup de questions restent en suspens : Quelles sont les données sur les bénéfices de l’activité physique et surtout les modalités de mise en pratique ? Concrètement, quels types d’activité physique proposer en fonction des spécificités des maladies rhumatismales ? …

Autant de questions, et bien plus encore, qui sont abordées par le Dr Christelle NGuyen, médecin rhumatologue et deux porte-paroles associatifs, Franck Gérald (Président de l’association ACS) et Françoise Alliot-Launois (Présidente de l’AFLAR).

Une innovation importante pour cette année : le thème a été abordé sous la forme d’un podcast.

Nous vous invitons dès à présent à découvrir ce premier podcast « On se bouge ! Activité physique et maladies musculosquelettiques, des liaisons dangereuses ? ».

Bonne écoute à tous !

Lancement appel à projets, RMS & Cancer

RMS & CANCER

Le champ de la cancérologie a été bouleversé ces dernières années du fait des révolutions conceptuelles et technologiques.

Certains rhumatismes inflammatoires partageant une étiologie commune avec les cancers, il est nécessaire de profiter des avancées technologiques qui ont fait leurs preuves dans la recherche contre le cancer pour les appliquer en rhumatologie.

Ainsi, en lien avec sa nouvelle stratégie, la Fondation ARTHRITIS s’engage pour soutenir les recherches susceptibles d’accroître les connaissances sur les liens entre les RMS et les cancers en lançant un appel à projets dédié afin d’accompagner les équipes de recherche dans l’initiation de projets communs entre la rhumatologie et la cancérologie.   

Ce financement s’adresse à des chercheur·ses évoluant au sein d’une équipe possédant une expertise établie dans la recherche en rhumatologie et/ou en cancérologie.Le programme «RMS & Cancers », soutenu par la Fondation via ARTHRITIS R&D, est destiné à apporter un soutien financier significatif et pluriannuel à des projets ambitieux aux retombées concrètes sur la compréhension et/ou la prise en charge des RMS.

WEASYO & la Fondation Arthritis

L’ACTIVITE PHYSIQUE AU SERVICE DE LA RECHERCHE 

La Fondation Arthritis et Weasyo sont heureux d’officialiser leur partenariat.

Avec pour volonté commune d’améliorer la santé, ce partenariat a pour objectif de mettre en lumière l’importance de l’activité physique auprès des personnes souffrant de Rhumatismes et maladies Musculo Squelettiques (RMS) et de sensibiliser sur l’importance de rester en mouvement malgré sa pathologie.

Un partenariat fort pour montrer que le mouvement est bénéfique et peut même devenir thérapeutique, car bouger, c’est diminuer la progression de la maladie.

WEASYO
PARCE QUE BOUGER, C’EST SE SOIGNER

Weasyo est une application créée par Romain et Thomas, tous les deux masseurs-kinésithérapeutes, spécialistes du sport, du dos et de l’épaule. Elle permet d’accéder à des conseils santé, à des exercices efficaces pour soulager le dos, les articulations, les muscles…

La Fondation soutient l’innovation et l’émergence de projets

En 2021, toujours en lien avec sa nouvelle stratégie scientifique, la Fondation a également lancé un appel à projets destiné aux projets en phase de lancement, la Subvention Arthritis pour l’émergence de projets.

La Fondation souhaite ainsi encourager des projets innovants et en rupture avec les approches conventionnelles. L’objectif est d’aider au démarrage de nouvelles pistes de recherche dans les RMS.

A qui s’adresse cet appel à projets ?

Des chercheur·ses confirmé·es qui veulent développer une nouvelle thématique, une nouvelle expertise technologique ou une nouvelle approche de recherche au sein de leur équipe

Quels types de projets sont concernés ?

Les projets doivent présenter une approche innovante, introduire un nouveau concept de recherche ou l’exploitation d’une nouvelle technologie.
L’objectif est de financer des projets pilotes pour la mise en place d’un programme de recherche de plus grande envergure par la suite.

A quelle fréquence sera ouvert cet appel à projets ?

La Subvention « émergence » est un appel à projet annuel

Quel est le financement ?

Le financement est de 25 000 euros pour 1 an

Les candidatures sont évaluées par un comité d’experts mixte composé des membres du Conseil Scientifique de la Fondation Arthritis ainsi qu’un panel d’experts externes.

Cette année, la Fondation finance 3 projets « Emergence » :

  • Le projet GHOST dirigé par Claire Vinatier, professeure d’université associée et chercheuse Inserm à Nantes.
    Ce projet sur l’arthrose explore l’impact d’une modification particulière des protéines, la O-GlcNAcylation, au niveau du cartilage. Ce phénomène, normal dans la vie des cellules, joue un rôle dans la survie et la mort cellulaire. L’hypothèse du projet GHOST est que la O-GlcNAcylation des protéines pourrait jouer un rôle dans l’homéostasie articulaire et le développement de l’arthrose. Le projet GHOST pourrait conduire à la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques de l’arthrose.
  • Un projet sur le syndrome de Gougerot Sjögren, dirigé par Gaétane Nocturne, rhumatologue et chercheuse Inserm à Paris
    L’objectif est de produire grâce à la culture de cellules 3D des simili glandes salivaires, organes particulièrement touchés par cette pathologie. Développés à partir de biopsies de patients, ces organoïdes permettront une meilleure compréhension des mécanismes à l’origine du développent de la maladie.
    La force de cette stratégie est d’ouvrir la voie vers la médecine personnalisée. L’objectif est, in fine, de pouvoir utiliser ces systèmes pour tester in vitro quel sera le traitement le plus efficace pour un patient donné..
  • Enfin, le troisième projet financé cette année, s’intéresse à une potentielle nouvelle voie thérapeutique dans la polyarthrite rhumatoïde. Ce projet est dirigé par Cécilia Ménard-Moyon, chercheuse au CNRS à Strasbourg.
    L’objectif de ce projet est d’utiliser des nano-tubes de carbone pour cibler les cellules inflammatoires directement au niveau des articulations. Ces nano-tubes ont la capacité de produire de la chaleur sous l’effet d’une irradiation lumineuse infrarouge, sans danger pour les tissus humains. Cette chaleur localisée au sein même de la cellule inflammatoire induit sa mort, permettant ainsi d’éradiquer les lésions inflammatoires.
    Cette technologie, très efficace pour l’ablation de tumeurs, représente une approche prometteuse pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde mais aussi d’autres maladies inflammatoires et auto-immunes.

Le mécénat, comme nouvelle dynamique pour la Fondation

Bien souvent le mécénat est perçu comme un seul don d’argent, mais il peut se manifester sous une multitude de casquettes. Le seul but est d’être uni et d’agir pour une même cause.

Ensemble, construisons la science qui change et qui guérira.

L’équipe mécénat de la Fondation Arthritis met en place une stratégie « grands donateurs ».
Le grand donateur est un particulier ou une entreprise qui possède une affinité forte pour une cause et souhaite s’engager pour cette cause. Notre mission sera d’accompagner nos grands donateurs, de construire avec eux un projet philanthropique et de leur proposer un programme de reconnaissance spécifique.

Depuis quelques années, de fidèles entreprises soutiennent la Fondation Arthritis. Aujourd’hui, nous leur proposons un partenariat qui donne du sens à leurs actions et qui réponde à leurs besoins d’entreprise socialement responsable. La Fondation Arthritis organise notamment des opérations de sensibilisation et de prévention des troubles musculo squelettiques auprès de leurs collaborateurs.

Nous avons à cœur de faire en sorte que les mécènes de la Fondation Arthritis soient fi ers d’appartenir à notre communauté de philanthropes.
Pour cela, nous sommes guidés au quotidien par l’audace, l’agilité et la détermination, afin d’être sans cesse dans l’innovation et de répondre aux besoins des patients et aux attentes de nos bienfaiteurs.

Des projets à fort impact pour les patients

Pour répondre aux enjeux actuels de la recherche sur les RMS, la Fondation a décidé de remplacer son appel à projet unique en créant différents programmes de financement pour favoriser des thématiques de recherche ou encourager des projets à différents moments de leur développement.

Parmi ces nouveaux appels à projets, en 2021 a été lancé le « Programme Labellisé ARTHRITIS R&D ».
À travers ce financement, la Fondation Arthritis souhaite allouer un financement significatif à des projets de recherche déjà bien établis mais toujours innovants. Un critère de choix très important est le potentiel d’impact scientifique et/ou clinique du projet, ouvrant la voie à une valorisation scientifique concrète.

A qui s’adresse cet appel à projets ?

Des chercheur·ses confirmé·es évoluant dans un laboratoire avec une expertise établie sur les RMS.

Quels types de projets sont concernés ?

Les projets soumis doivent impérativement avoir un fort impact de valorisation scientifique : dépôt de brevet, aide au diagnostic, nouvelle
voie thérapeutique. La Fondation souhaite valoriser des projets ambitieux qui pourront se traduire rapidement en bénéfi ces pour les patients.

A quelle fréquence sera ouvert cet appel à projets ?

Le Programme Labellisé ARTHRITIS R&D est un appel à projet annuel

Quel est le financement ?

Le financement est de 300 000 euros sur 3 ans, avec une réévaluation de l’avancée du projet chaque année

Les candidatures sont évaluées par le Conseil Scientifique de la Fondation Arthritis et un panel d’experts indépendants externes (nationaux et internationaux). Des représentants de patient·es atteint·es de RMS peuvent également être sollicités.

Le premier lauréat de cet appel à projet est Ulrich Meinzer, pédiatre (spécialiste en rhumatologie pédiatrique) et chercheur Inserm et Ivo Gomperts Boneca, chercheur à l’Institut Pasteur.

Son projet sur l’Arthrite Juvénile Idiopathique, vise à mieux comprendre le lien entre le microbiome intestinal et les mécanismes déclenchant l’inflammation. Parmi les différents composants du microbiome, le projet s’intéresse particulièrement au peptidoglycane, un composant de la paroi cellulaire bactérienne. Le microbiome, la perméabilité intestinale et la signalisation du peptidoglycane semblent être des facteurs critiques dans l’apparition de l’arthrite idiopathique juvénile. L’objectif est donc de déterminer comment le peptidoglycome (ensemble des fragments de peptidoglycane) influence la sévérité de l’arthrite juvénile idiopathique.
Ce projet, innovant sur le plan conceptuel et méthodologique, ouvrira la voie à l’amélioration du diagnostic et du traitement des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique.

FOCUS SUR L’ARTHRITE JUVÉNILE IDIOPATHIQUE OU AJI

En réalité, l’AJI est un terme générique qui regroupe plusieurs pathologies caractérisées par une inflammation articulaire chronique (durée supérieure à 6 mois) et dont le déclenchement intervient avant 15 ans. Cela concerne environ 5000 enfants en France et les causes sont encore mal connues. On observe chez les enfants atteints d’AJI polyarticulaire, d’AJI oligoarticulaire ou de spondyloarthrite une quantité importante d’éléments du microbiote disséminés dans l’organisme, ce qui traduit peut-être d’un problème de perméabilité intestinale augmentée. Grâce à ce projet, nous en saurons un peu plus sur ce dérèglement et son impact sur les mécanismes de l’infl ammation.

Liberté, Santé, Mobilité

LES RMS, véritable priorité de santé publique !

Étant donné la prévalence des Rhumatismes et maladies Musculo Squelettiques (RMS) et le fardeau que ces maladies imposent aux personnes en termes de réduction de mobilité, de capacité de travail et de qualité de vie et compte tenu de leurs conséquences économiques et sociales, la recherche sur les RMS devrait être considérée comme une véritable priorité de santé publique et nécessite d’être renforcée.

VOTEZ ARTHRITIS, ABONNEZ-VOUS AUX AVANCEES DE LA RECHERCHE !

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Les informations recueillies sur ce formulaire sont enregistrées dans un fichier informatisé sous la responsabilité de la Fondation Arthritis.

La Fondation Arthritis, une politique de recherche affirmée ! 

Le programme de la Fondation Arthritis s’articule autour d’axes de recherche prioritaires dans les cinq années à venir.

REVOLUTION TECHNOLOGIQUE

Exploiter les révolutions conceptuelles et technologiques pour avancer dans la compréhension des RMS

La révolution biologique et technologique en cours ouvre de nouvelles perspectives dans la compréhension du développement de ces maladies dans toute leur complexité mais également dans le développement de cibles thérapeutiques et l’identification de nouveaux marqueurs diagnostiques et pronostiques.

DIAGNOSTIC PRECOCE

Prévenir l’apparition des RMS et
établir un diagnostic plus précoce

Des résultats très encourageants plaident en faveur d’une intervention précoce chez des malades avec une pré-PR ou une PR tout à fait débutante ouvrant ainsi la voie à la mise en place de stratégies de dépistage et de prévention qui permettraient de réduire considérablement le fardeau que ces maladies imposent à la santé publique.

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TRAITEMENT DE DEMAIN

Prendre en compte la singularité du patient
pour personnaliser le traitement 

L’enjeu principal des années futures réside dans la prise en compte des caractéristiques individuelles des patients, notamment les facteurs pronostiques de réponse aux traitements et la génétique.

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COMPRENDRE POUR FAIRE BOUGER

Identifier et mieux comprendre les comorbidités associées aux RMS

Mieux comprendre ces pathologies coexistantes peut améliorer notre compréhension de la physiopathologie des RMS, participer à prévenir certaines comorbidités ou y remédier mais aussi différencier les comorbidités liées à la pathologie initiale de celles dues aux traitements.

STOP DOULEUR & FATIGUE

Comprendre les mécanismes de la douleur et de la fatigue dans les RMS

La douleur accompagnant les RMS est en passe d’être reconnue en tant que pathologie en elle-même, justifiant sa prise en charge. Il est important d’identifier les causes sous-jacentes et les mécanismes précis de la douleur et la fatigue chez un patient individuellement afin de choisir la modalité de prise en charge la plus adaptée

Les axes prioritaires ont été définis en prenant en considération les enjeux actuels de la recherche sur les RMS identifiés par le COSR, les chercheurs de la Fondation, les cliniciens, les experts et les patients en adéquation avec les stratégies de recherche sur les RMS définis par l’EULAR et l’ACR, ainsi que les stratégies nationale et européenne de recherche.

La Fondation portera un intérêt particulier aux projets de rupture technologique et aux approches innovantes

Investissez vos impôts dans votre santé !

Tous touchés

1 français sur 2 souffre de douleurs articulaires et on estime qu’un tiers des personnes de tous âges est touché à un moment donné au cours de leur vie.

La Fondation Arthritis, reconnue d’utilité publique, est la première source de financements privés qui accompagne l’émergence d’une recherche française de qualité sur les rhumatismes et maladies musculo-squelettiques.

En choisissant de soutenir la Fondation, vous agissez pour votre santé et celle de vos proches et vous jouez un rôle essentiel dans le développement d’une recherche scientifique de très haut niveau.

Chaque don à la Fondation Arthritis est déductible de 66% de votre impôt sur le revenu (IR), et de 75% de votre Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI).

Aidez-nous à atteindre notre objectif : Guérir les rhumatismes et maladies musculo-squelettiques (RMS), tout en bénéficiant d’opportunités fiscales.

Pour vous accompagner dans votre démarche de réduction de vos impôts grâce à vos dons, notre équipe se tient à votre entière disposition.

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